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Critique de Hermione15
De temps en temps, j'aime bien me plonger dans la lecture de recueils de nouvelles, je passe de l'une à l'autre comme on traverse un ruisseau, en sautant d'une pierre à l'autre. Souvent, on se retrouve sur une roche stable, dans une histoire qui nous parle pour avoir été confronté, soi-même ou un de nos proches, à son sujet ("Retour aux sources", "Les Retrouvailles", "Come-back", "Un Concert déconcertant", "Fashionista").
Puis on progresse lentement, consciencieusement, et on s'arrête, interpellé par un mouvement fugace sous la surface, on s'interroge, devant notre propre reflet ("Destinée ", "Aveuglé ", "Le baiser", "Dans la boîte ", "Renaissance(s)", "Naufragés", "Légende de la mer ").
Mais paradoxalement (masochiste-ment ?), je préfère les pieds qui dérapent sur les pierres humides, où on se retrouve les chevilles ou les genoux submergés, avec de grands éclats de rire tant la situation, d'abord surprenante et gênante, devient rapidement amusante : j'ai jubilé à la lecture de "Le cadeau", "L'appât du gain", "La fuite", que j'ai dû relire deux fois pour rechercher mes erreurs de lectrice trop rapide, et j'ai été attendrie par "Appel(s) en absence".
L'écriture de Julien Léon est poétique ou profonde, amusante ou inquiétante. Il joue avec les mots, les assemble, souvent par sonorité, quelquefois par opposition, mais toujours par amour de leur composition ou de leur définition.
Puis on progresse lentement, consciencieusement, et on s'arrête, interpellé par un mouvement fugace sous la surface, on s'interroge, devant notre propre reflet ("Destinée ", "Aveuglé ", "Le baiser", "Dans la boîte ", "Renaissance(s)", "Naufragés", "Légende de la mer ").
Mais paradoxalement (masochiste-ment ?), je préfère les pieds qui dérapent sur les pierres humides, où on se retrouve les chevilles ou les genoux submergés, avec de grands éclats de rire tant la situation, d'abord surprenante et gênante, devient rapidement amusante : j'ai jubilé à la lecture de "Le cadeau", "L'appât du gain", "La fuite", que j'ai dû relire deux fois pour rechercher mes erreurs de lectrice trop rapide, et j'ai été attendrie par "Appel(s) en absence".
L'écriture de Julien Léon est poétique ou profonde, amusante ou inquiétante. Il joue avec les mots, les assemble, souvent par sonorité, quelquefois par opposition, mais toujours par amour de leur composition ou de leur définition.
