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Critique de Enya75


Donna Leon habite la Cité des Doges, cela facilite grandement la description de toutes les atmosphères et ambiances vénitiennes, quelle que soit la saison, ce que j'apprécie toujours énormément chez l'autrice. En l'occurrence, nous sommes au mois d'août cette fois-ci, pas du tout mon mois préféré... Mais tout est si juste, si bien observé, si brillant, le sordide et le dérangeant y sont décrits avec élégance, et l'intrigue si prenante que tant pis, j'ai transpiré avec le commissaire !

On retrouve un travesti en robe et talons aiguilles dans la banlieue industrielle de Mestre, mais il reste à identifier le cadavre, son visage est massacré... Mais une fois son identité avérée, elle ne cadre pas avec les escarpins et la robe du soir...

On imagine bien que le dottore Brunetti se retrouve devant un cas épineux et devra composer, afin de faire éclater la vérité malgré le Clergé, la noblesse, la politique... Où et dans quoi le commissaire met-il les pieds ? Tout est conté avec justesse, et pour équilibrer les choses, l'humour de Donna Leon fait mouche dans chaque enquête sans jamais discréditer la tension du roman.

Dans cette enquête, je suis ravie de l'arrivée de la signorina Elletra, la secrétaire débrouillarde du vice-questeur qui, à l'insu de Patta, va seconder efficacement le commissaire. C'est un personnage que l'on aime tout de suite, elle est bien souvent l'enquêtrice numéro deux, bien avant Vianello, et Brunetti est tellement attachant...
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