On ne visite pas en touriste, avec "le dernier des mahigan". On ne s'extasie pas devant la beauté de la nature, on se ressource guère aux beautés de l'ailleurs, on s'émerveille peu. On a plutôt la perte et la peur. On s'égare, on s'effraie – et on se sidère. Parce que, dans ces conditions, on peut explorer. On est à hauteur d'homme, de corps qui cherche son chemin. On côtoie, de si près que l'on ne peut tout à fait comprendre, d'abord. Les cartes, les infos, le temps réel, toute cette ultra-connexion ça ne sert pas vraiment à se frayer passage, finalement. Ce n'est pas le bon rythme, pas la bonne perspective pour capter le voyage.
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