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EAN : 9782371771482
387 pages
publie.net (21/09/2016)
3.5/5   4 notes
Résumé :
L'Asie. Les villes monstres. Des noms qui sonnent comme des poèmes ou étranglent comme des cris. Quand Mahigan Lepage laisse derrière lui l'Amérique du Nord pour le continent asiatique, il couve ce projet : parcourir et surtout écrire les mégapoles en expansion. Ce sera Manille, Jakarta, Beijing, Shanghai, Kolkata, Delhi, Mumbai et Bangkok. D'une petite hutong aux larges boulevards sans nom, d'une nuit à dormir dans une rue de Kolkata à la fièvre qui terrasse, dev... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
On ne visite pas en touriste, avec "le dernier des mahigan". On ne s'extasie pas devant la beauté de la nature, on se ressource guère aux beautés de l'ailleurs, on s'émerveille peu. On a plutôt la perte et la peur. On s'égare, on s'effraie – et on se sidère. Parce que, dans ces conditions, on peut explorer. On est à hauteur d'homme, de corps qui cherche son chemin. On côtoie, de si près que l'on ne peut tout à fait comprendre, d'abord. Les cartes, les infos, le temps réel, toute cette ultra-connexion ça ne sert pas vraiment à se frayer passage, finalement. Ce n'est pas le bon rythme, pas la bonne perspective pour capter le voyage.

[...]
Lien : http://glossolalies.net/mahi..
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Sonder l'équation de la structure et du nombre en arpentant le sol inégal de huit mégapoles d'Asie.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/11/01/note-de-lecture-big-bang-city-voyages-en-megapoles-dasie-mahigan-lepage/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Huit monstres. Huit mégapoles d’Asie. Certaines plus structurées, d’autres moins. Ce serait des voyages, quatre voyages :
trois semaines à Manille et Jakarta en mai-juin,
trois semaines dans les villes de Chine en septembre,
trois semaines dans les villes d’Inde en octobre-novembre,
enfin, une semaine à Bangkok en décembre.
Je tiendrais carnet des voyages, écrivant dans les villes même, quotidiennement, sur mon blog, en mêlant l’écrit à la photo, au son, à la vidéo. D’ailleurs, ce projet doit beaucoup aux innovations technologiques récentes. J’ai voyagé sans ordinateur portable, muni seulement d’un téléphone et d’une tablette couplée d’un clavier Bluetooth. Le téléphone comme arme de poing, dégainé à tout moment pendant mes marches, pour une photo, une captation sonore, une vidéo, ou pour saisir des notes à la volée. On verra que je ne suis pas photographe (et encore moins vidéographe !) ; j’ai travaillé seulement avec l’iPhone. Mais le projet n’aurait pas été le même si j’avais eu un usage recherché de la photo. Par souci de mobilité et d’immédiateté, j’avais besoin d’un appareil léger, de photos rapides et rapidement retouchées au moyen d’une application (Camera+). Quant à l’autre outil, il s’agit du bureau le plus compact qui ait encore été inventé : la tablette avec clavier dans le sac à bandoulière, le tout à peine plus gros et plus lourd que les carnets moleskine qu’on apportait autrefois en voyage. Trimballant mon outil d’écriture partout avec moi, j’étais prêt à m’arrêter dans un café à tout moment pour rédiger le billet du jour.
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Dans les villes nombres, il n’est pas facile d’entrer.
À quel moment on arrive dans un pays ? Pas quand l’avion touche le sol. Pas quand on en sort (même s’il y a des signes, comme la chaleur). Pas quand on fait la queue pour faire estampiller son passeport. Pas quand on récupère ses bagages sur le carrousel (en Asie, jamais de valise en soute, juste un petit sac). Le pays commence après tout ça, dès qu’on sort de la zone protégée. Soudain, il n’y a plus seulement des messieurs et des dames en uniforme, internationalement mêmes. Il y a des civils. Des gens de la ville.
Le pays commence quand les chauffeurs de taxi vous assaillent. C’est comme ça que ça se passe, dans les villes nombres. Les chauffeurs de taxi vous assaillent. On les appelle des rabatteurs. On se sent gibier, chaque fois qu’on arrive dans un aéroport ou une gare. Et on l’est, gibier.
Aujourd’hui est un monde d’argent, et la difficulté des voyages ne tient plus qu’à cela. Je veux dire, dans les formes anciennes de l’exploration, l’argent ne réglait pas tout : il y avait encore les intempéries, les Indiens, le scorbut, ou que sais-je encore. Maintenant, le risque, c’est de se faire plumer, et dès lors qu’on y consent, toute difficulté est levée. Et l’exploration n’a pas lieu. Mais résister, et l’aventure commence.
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Après, on s’en remet à la sensation. Les visions, et la colère ou la peur qu’elles suscitent. Sous un échangeur, dans un girlie bar, ou devant un corps nu étendu sur le béton, c’est le besoin de hurler le monde qui nous pousse à écrire.
Qu’est-ce qui explose sinon soi-même,
la ville,
dans le cri.
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