Le parfum de la dame en noir achève ce qui a été commencé avec
le mystère de la chambre jaune. Il est donc impératif de lire ces deux grand classiques dans le bon ordre pour les apprécier tous les deux.
Nous retrouvons ici tous les personnages (protagoniste, secondaires et figurants) que nous avons déjà croisés. A cette galerie viennent se greffer quelques nouvelles têtes.
L'ambiance est différente. Nous assistons ici à une sorte d'huis-clos, qui pourrait presque s'apparenter à une pièce de théâtre. La tension est latente, mais l'attractivité que suscite le roman suit une courbe subissant un pic d'intérêt (au démarrage), une lente chute pour assister à un regain d'intérêt vers la fin (à l'heure des révélations), suivi d'une nouvelle dégringolade.
Le style de l'auteur nous fait tenir tenir jusqu'à la fin, ainsi que son imagination pour le moins fertile. Les moins convaincus lui reprocheront peut-être une intrigue par trop tarabiscotée. le dénouement - théâtral - est assez décevant.
Soit l'on a adopté Rouletabille soit il celui-ci nous laisse indifférent. En fonction de la catégorie dans laquelle vous allez vous ranger, vous aurez envie de continuer l'aventure ou d'en rester là. Certaines pistes sont laissées pour suivre les pérégrinations du héros sous d'autres latitudes...
Difficile de passer à côté du célèbre
le Parfum de la dame en noir, l'impasse étant d'autant moins vraisemblable après avoir lu la première partie que constitue
le mystère de la chambre jaune. Une lecture indispensable, immersive mais pas forcément transcendantale.
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