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Critique de Cielvariable


C'est l'histoire de Samuel, qui se réveille dans un hôpital psychiatrique en 2005, après avoir été retrouvé en état de choc sur le Mont-Royal, et qui ne comprend pas pourquoi les médecins l'appellent Olivier. Selon eux, il est psychotique et c'est la raison pour laquelle il s'invente une vie imaginaire pour oublier un traumatisme plus grand dans la réalité. En fait, lui se rappelle plutôt avoir couru la Chasse-galerie pour rejoindre Lavaltrie et sauver sa bien-aimée qu'il croit toujours en danger. Il doit trouver un moyen de quitter l'enceinte de l'hôpital pour la retrouver. Comment retourner en 1910? Est-ce que le Diable l'aurait puni comme il le croit ou est-ce vraiment une psychose?

Alternant entre le passé (en 1910) et la réalité de Samuel-Olivier lorsqu'il se retrouve à l'hôpital, le récit amène le lecteur dans l'univers d'Honoré Beaugrand tout en gardant un pied dans la réalité. Cela intrigue beaucoup le lecteur qui a hâte de connaître le fin mot de l'histoire.

Michel J. Lévesque revisite de façon intéressante le conte fantastique de la Chasse-galerie (c'est d'ailleurs préférable d'avoir lu ce dernier pour mieux apprécier l'histoire, même si ce n'est pas nécessaire pour la comprendre). Toutefois, l'histoire d'arrière-plan concernant les psychiatres était trop grossièrement amenée et aurait demandé un roman beaucoup plus volumineux pour être développée de manière adéquate. Je crois que cette partie était véritablement de trop.
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