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Critique de moussk12


Je ne connaissais l'auteur que de nom, mais la 4ème indiquait qu'avec ce livre, Primo Levi avait reçu un prix en Italie, équivalent au Goncourt et il était mentionné une histoire d'amitié entre deux hommes qu'apparemment, rien ne relie : un ouvrier métallurgiste et le narrateur, l'écrivain lui-même, chimiste avant qu'il ne s'engage dans l'écriture. Et puis, j'ai trouvé la couverture et le format sympas.
Et donc, avec son accord , notre narrateur relate les anecdotes dont lui fait part Faussone, l'ouvrier, que ce soit l'élévation d'un pont suspendu, la construction d'une structure destinée au forage, le montage d'une machine gigantesque de plus de cent cinquante mètres de long qu'il faut ensuite transporter par la mer, le montage de pylônes, etc. En contrepartie, le narrateur aura le loisir de raconter une anecdote liée à son métier de chimiste : une partie d'une grosse commande de boîtes de conserves de harengs devenue impropre à la consommation, suite à la présence de poussières de tissus dans la peinture recouvrant l'intérieur des boîtes de conserve. Les anecdotes se suivent, par chapitres, avec force description du métier. Afin de visualiser les explications de Faussone, ma tête s'est emplie de boulons, de vis, de traverses, de métaux en tout genre. Autant vous dire que, même si c'est très bien écrit et que j'aime apprendre, la lecture ne m'a pas trop emballée. Nul doute que ce livre plaira plus à un homme habile de ses mains, qui admirera les prouesses de Faussone.
Car il n'y a pas d'histoire à proprement parler. Des compatriotes italiens se retrouvent sur un chantier et durant les quelques semaines qui suivent, ils vont raconter leur métier, surtout Faussone. le chantier terminé, chacun reprend sa route.

Mais alors, pourquoi ce prix ? La seule raison à laquelle j'ai pensée est que deux mondes différents se côtoient et qu'à travers les histoires contées par des passionnés de leur métier, chacun va se rendre compte de l'utilité de l'autre. L'ouvrier avoue que sans les plans de l'ingénieur, plans qu'il doit étudier au préalable, rien ne peut être érigé. Ce n'est qu'au fur et à mesure de l'avancement du travail et de sa finalité, à savoir une machine qui tourne comme une horloge, qu'il dit qu'elle ne peut être créée sans y avoir été pensée. de même, le narrateur, dans son monde d'éprouvettes et de microscope, salue la force, l'endurance et le courage d'hommes qui risquent leur vie en jouant les équilibristes.

Donc une lecture mitigée, intéressante quand même.


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