AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sylviedoc


Contrairement aux autres contributeurs qui l'ont critiqué, moi je l'ai lu en 1975, lors de sa première édition en français (j'avais 12 ans), et si je m'en souviens encore, c'est qu'il m'avait beaucoup marqué. C'était je pense mon premier roman de science-fiction, et j'ai également vu l'adaptation en film de Bryan Forbes, sorti quelques temps après. Comme j'étais gamine, je n'ai bien sûr pas vu tout de suite où l'auteur nous amenait, et je me disais "j'espère que je ne deviendrai jamais comme ces bonnes femmes !".En effet, déjà à l'époque je savais bien que mon rêve n'étais pas de me métamorphoser en une parfaite femme au foyer (ce que je ne suis pas devenue !). J'ai admiré Joanna, cette femme indépendante, photographe de métier, et j'ai vite été excédée par ses voisines, potiches obsédées par leur intérieur et leur obsession de la perfection. Puis quand j'ai compris que quelque chose n'était pas naturel là-dedans, j'ai eu peur pour Joanna, j'ai espéré que son mari ne se laisserait pas influencer par le club des hommes de Stepford. Je ne l'ai pas relu depuis (mais j'ai revu le film), et je pense qu'il me ferait peut-être sourire maintenant, mais pour l'époque c'était un sujet résolument original et, tout comme "Un bébé pour Rosemary" du même auteur que j'ai lu un peu plus tard, ou "Les coucous de Midwich" (renommé "Le village des damnés" par la suite) de John Wyndham, ce roman m'a donné le goût de la littérature fantastique et de science-fiction
Commenter  J’apprécie          219



Ont apprécié cette critique (20)voir plus




{* *}