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Critique de NathLe
Prendre soin d'un membre de sa famille soumis au vieillissement et à la perte d'indépendance est une question à laquelle chacun est ou sera confronté un jour. Malgré l'attachement fort, parfois cet engagement quotidien peut s'avérer aussi gratifiant qu'épuisant ! Dans ce récit poignant et plein d'objectivité, Nathalie Lévy partage son expérience d'aidant, elle y dépeint avec sensibilité et nuances le quotidien d'une femme active partagée entre ses projets professionnels, son rôle d'épouse ou de mère et l'amour pour sa grand-mère Rosine dont elle se sent si proche.
Ce récit est un bel hommage à sa grand-mère, il immortalise l'amour qui existe entre ces trois générations de femmes. Assister à la perte d'autonomie, au délabrement physique et intellectuel est une véritable torture psychologique. Ayant vécu cette expérience aux côtés d'un aidant, j'ai été très sensible à la palette des sentiments évoqués par la journaliste : entre culpabilité et besoin de soutenir un être aimé, la limite est parfois difficile à saisir. La lettre destinée à Faustine m'a beaucoup touchée car elle fait état des dilemmes de N. Lévy : favoriser les échanges intergénérationnels essentiels mais graver une empreinte indélébile dans l'âme d'une enfant… Dans cet ouvrage, Nathalie Lévy soulève avec justesse de nombreuses questions et décrit des étapes où l'engagement se fait un peu plus présent pour elle et son entourage par voie de conséquence : pour un actif, comment maintenir à domicile une personne qui n'est plus autonome ? A qui faire confiance pour l'accompagner dans ses tâches quotidiennes sans s'immiscer, voire diriger sa vie privée ? Jusqu'où peut-on aller sans porter atteinte à son intimité ? Autant de problèmes qui devraient être plus présents dans les réflexions de notre société bien souvent gênée par cet aspect tabou de l'humanité… Merci à NetGalley et aux Editions du Rocher pour m'avoir permis de lire ce roman plein de délicatesse et de lucidité !
#Courageaucoeuretsacaudos #NetGalleyFrance
Ce récit est un bel hommage à sa grand-mère, il immortalise l'amour qui existe entre ces trois générations de femmes. Assister à la perte d'autonomie, au délabrement physique et intellectuel est une véritable torture psychologique. Ayant vécu cette expérience aux côtés d'un aidant, j'ai été très sensible à la palette des sentiments évoqués par la journaliste : entre culpabilité et besoin de soutenir un être aimé, la limite est parfois difficile à saisir. La lettre destinée à Faustine m'a beaucoup touchée car elle fait état des dilemmes de N. Lévy : favoriser les échanges intergénérationnels essentiels mais graver une empreinte indélébile dans l'âme d'une enfant… Dans cet ouvrage, Nathalie Lévy soulève avec justesse de nombreuses questions et décrit des étapes où l'engagement se fait un peu plus présent pour elle et son entourage par voie de conséquence : pour un actif, comment maintenir à domicile une personne qui n'est plus autonome ? A qui faire confiance pour l'accompagner dans ses tâches quotidiennes sans s'immiscer, voire diriger sa vie privée ? Jusqu'où peut-on aller sans porter atteinte à son intimité ? Autant de problèmes qui devraient être plus présents dans les réflexions de notre société bien souvent gênée par cet aspect tabou de l'humanité… Merci à NetGalley et aux Editions du Rocher pour m'avoir permis de lire ce roman plein de délicatesse et de lucidité !
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