Citations sur Les chroniques de Narnia, tome 4 : Le prince Caspian (17)
— Je suis la faim. Je suis la soif. Quand je mords, je ne lâche jamais prise, et, si je suis mort, on doit prendre une épée pour me séparer du corps de mon ennemi, et m’enterrer avec ma bouche pleine de sa chair. Je peux jeûner cent ans, et ne pas mourir. Je peux rester cent nuits étendu sur la glace, et ne pas geler. Je peux boire une rivière de sang, et ne pas éclater. Montrez-moi vos ennemis !
-Eh bien, dit Peter, quelle aventure !
-Oh ! Zut ! s'écria Edmund, j'ai oublié ma lampe de poche à Narnia !
Bienvenue, prince, dit Aslan. Vous sentez-vous capable d’assumer la royauté de Narnia ? - Je… je ne crois pas, Sire, répondit-il. Je ne suis qu’un enfant. - Bien, dit Aslan. Si vous vous en étiez senti capable, cela aurait été la preuve que vous ne l’étiez pas.
L’air de Narnia avait eu de l’effet sur lui, et il se rappelai toutes ses anciennes batailles, et ses bras et ses doigts retrouvaient leur habileté passée. Il était de nouveau le Roi Edmund.
Vous pouvez être bon pour les pauvres survivants du peuple des nains, comme moi-même. Vous pouvez rassembler des magiciens très savants et essayer de réveiller les arbres. Vous pouvez faire des recherches dans tous les recoins et lieux sauvages du pays, pour voir si, par hasard, quelques faunes, quelques bêtes qui parlent ou quelques nains y vivent encore, dans la clandestinité.
C’était l’homme le plus petit, et aussi le plus gros que Caspian ait jamais vu. Il avait une longue barbe, argentée et pointue, qui lui descendait jusqu’à la taille, et son visage, qui était brun et couvert de rides, paraissait très sage, très laid et très bienveillant. Sa voix était grave et ses yeux extrêmement joyeux, si bien qu’avant de le connaître vraiment bien, il était difficile de savoir quand il plaisantait et quand il était sérieux.
- Oh ! Aslan, je savais que c’était vrai ! J’ai attendu cet instant toute ma vie ! Êtes-vous venu pour m’emmener avec vous ? (dit la vieille femme)
- Oui, très chère, dit Aslan. Mais ce n’est pas encore le grand voyage.
Je peux aussi bien mourir en courant après des chimères que mourir ici. Je sais la différence entre donner un avis et recevoir un ordre. Vous avez eu mon avis, et maintenant c’est le moment des ordres.
Le bois ! Le bois ! La fin du monde ! Bientôt, on n’entendit plus ni leurs cris ni le cliquetis des armes : ces deux bruits furent submergés par le mugissement, semblable à celui de l’océan, que firent les arbres éveillés, lorsqu’ils plongèrent à travers les rangs de l’armée de Peter, et que, continuant sur leur lancée, ils se mirent à poursuivre les Telmarins.
Et ce seul petit bruit ressuscita le passé dans l’esprit des enfants avec plus d’intensité que n’importe quel autre événement de la journée. Les souvenirs des batailles, des chasses et des festins affluèrent tous à la fois dans leur mémoire.