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Critique de Cer45Rt
Ce quatrième tome des "Chroniques de Narnia" n'est pas mon préféré.
C'est même là que j'ai commencé à trouver que C.S. Lewis faiblissait… C'est que ce tome manque diablement d'originalité et n'est pas parvenu à m'enchanter, comme les trois premiers tomes-et le suivant !...
Il manque l'art du conte, l'art de dépeindre un univers avec une justesse et une couleur qui enchante notre triste réalité.
La fin, toutefois, a un certain caractère épique, qui réussit à compenser partiellement les défauts. On trouve dans cette fin des batailles, des combats qui ont un caractère vraiment épique ; mais cela ne réussit pas à compenser, dans ce livre, tout ce qu'il a de désenchanté sans profondeur. Les livres précédents, déjà, étaient sombres ; il suffit de penser à certains passages de "L'Armoire magique", où il était question de ce que perpétrait la Sorcière Blanche ; ou encore à ce qu'affirmait l'un des personnages dans "Le Neveu du magicien" : "Bientôt, avant même la fin de votre vie, les plus grandes nations de votre monde seront gouvernées par des tyrans qui ne soucieront pas plus de joie, de justice et de clémence que la reine Jadis."
Mais jamais C.S. Lewis n'était désespérant. Il était lucide, mais conservait l'espoir. Mais ici, dans ce Narnia détruit, en ruines, quel espoir ?...
Heureusement, C.S. Lewis réussira mieux l'épisode suivant, "L'Odyssée du Passeur d'Aurore"...
C'est même là que j'ai commencé à trouver que C.S. Lewis faiblissait… C'est que ce tome manque diablement d'originalité et n'est pas parvenu à m'enchanter, comme les trois premiers tomes-et le suivant !...
Il manque l'art du conte, l'art de dépeindre un univers avec une justesse et une couleur qui enchante notre triste réalité.
La fin, toutefois, a un certain caractère épique, qui réussit à compenser partiellement les défauts. On trouve dans cette fin des batailles, des combats qui ont un caractère vraiment épique ; mais cela ne réussit pas à compenser, dans ce livre, tout ce qu'il a de désenchanté sans profondeur. Les livres précédents, déjà, étaient sombres ; il suffit de penser à certains passages de "L'Armoire magique", où il était question de ce que perpétrait la Sorcière Blanche ; ou encore à ce qu'affirmait l'un des personnages dans "Le Neveu du magicien" : "Bientôt, avant même la fin de votre vie, les plus grandes nations de votre monde seront gouvernées par des tyrans qui ne soucieront pas plus de joie, de justice et de clémence que la reine Jadis."
Mais jamais C.S. Lewis n'était désespérant. Il était lucide, mais conservait l'espoir. Mais ici, dans ce Narnia détruit, en ruines, quel espoir ?...
Heureusement, C.S. Lewis réussira mieux l'épisode suivant, "L'Odyssée du Passeur d'Aurore"...
