Citations sur Void City, tome 2 : Pour le vampire et le meilleur (4)
Fenêtres. Portes. Murs. Un sort protège la porte, pensai-je. Mais aucun ne protège le plafond. Et les murs ? Je jetai un coup d’œil à Béatrice. Toujours assise sur la chaise, là où je l'avais abandonnée, elle me regardait avec un air d'indifférence feinte. Je m'approchai de la fenêtre de gauche. Je mis la main devant la vitre et réfléchis. Pouvais-je la détruire ? Aussitôt, ma paume me démangea sensiblement. Je renouvelai l'opération devant le mur et me fendis d'un sourire carnassier. Les vamps civilisés passent par les portes, éventuellement pas les fenêtres. Mais nous autres, les vampires barbares, on s'en fout des qu'en-dira-t-on. On ne ressent pas le besoin de se faire une place au soleil. Bref, on a plus d'options. Je donnai un coup de poing dans le mur. Mon poing se fraya un passage à travers comme dans du beurre. Et un point pour l'homme de Neandertal ! Un !
Trois humains se battent contre un vampire.
Qui c’est qui gagne ?
Le vampire.
Surprise !
— Ton esclave ? Jamais de la vie ! Je serai ton compagnon, ton en vertu d’un lien mystique impossible à rompre ? C’est ça ?
— OK. Le terme d’esclave est techniquement correct. Mais je considère cet arrangement comme quelque chose de spécial. Pour moi, il s’agit plus d’une alliance que… Il se mettait le doigt dans l’œil, ma parole !
— Et n’emploie pas le terme « compagnon ». À part dans Docteur Who , c’est ambigu à mort. Surtout vu que t’es à poil.
— Sympa, ton affiche, fis-je remarquer avec sarcasme.
— Je vous remercie, monsieur Jones.
— Eric, rectifiai-je. Personne ne m’appelle monsieur Machin. Des fois, les gens m’appellent connard, crétin ou fils de pute, mais en général, je les tue.
Donc je te conseille de t’en tenir à Eric.