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Critique de bobfutur
La Finlande côté noir... Pas comme un polar, pas de longues histoires, mais des lambeaux de vies, du sang, du sexe et de la neige. Pas mal d'alcool surtout.
Premier recueil à être traduit en français, il démontre tout le talent de Rosa Liksom pour planter une situation en quelques lignes, et nous en extirper violemment après peu de paragraphes.
Les finlandais ne sont pas bavards, vous l'aurez remarqué, si vous êtes familiers du cinéma d'Aki Kaurismäki; ces micro-fictions rappellent certains de ses personnages.
Trois parties : « Société », où l'on plonge à chaque fois dans la tête troublée d'une personne à qui, souvent, il manque un avoir; « Etranger », où des récits à la troisième personne nous emmènent supposément en Laponie, cet étrange ailleurs où les frontières se perdent dans les glaces, le rouge comme seule couleur remarquable; « Economie et sport », pour finir, où se déploie une étrange sexualité, revenant aux récits à la première personne.
Un livre qui donne envie de se plonger dans ses romans; la glace brisée par son humanité.
Premier recueil à être traduit en français, il démontre tout le talent de Rosa Liksom pour planter une situation en quelques lignes, et nous en extirper violemment après peu de paragraphes.
Les finlandais ne sont pas bavards, vous l'aurez remarqué, si vous êtes familiers du cinéma d'Aki Kaurismäki; ces micro-fictions rappellent certains de ses personnages.
Trois parties : « Société », où l'on plonge à chaque fois dans la tête troublée d'une personne à qui, souvent, il manque un avoir; « Etranger », où des récits à la troisième personne nous emmènent supposément en Laponie, cet étrange ailleurs où les frontières se perdent dans les glaces, le rouge comme seule couleur remarquable; « Economie et sport », pour finir, où se déploie une étrange sexualité, revenant aux récits à la première personne.
Un livre qui donne envie de se plonger dans ses romans; la glace brisée par son humanité.
