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Critique de svecs
Je ne suis pas spécialement amateur de thrillers, mais j'étais intrigué par le personnage de Dexter. Entre la série télé et les romans, j'ai préféré plonger dans le premier tome, moins cher à l'achat et s'emportant plus facilement dans le métro.
Pour éliminer tout de suite le point négatif, il faut bien admettre que l'intrigue de ce premier tome est assez abracadabrante et que son dénouement est à la fois attendu et trop invraisemblable pour vraiment passionner. Mais Dexter a beaucoup d'autres qualités à mettre en avant pour justifier la lecture de ce premier tome. Il y a d'abord un bon sens du storytelling. Les rebondissements s'enchaînent efficacement. Quelques cliffhangers sont très bien amenés. Malgré l'impression, qui sera justifiée, que le denouement ne sera pas vraiment à la hauteur, on a envie de continuer parce que le plaisir est bien présent.
Puis il y a Dexter. Jeff Lindsay a imaginé un personnage assez étonnant. Dexter travaille à la police scientifique de Miami. A priori, c'est un homme sans histoire, apprécié de ses collègues... si ce n'est qu'il présente un certain instinct lorsqu'il s'agit de serial killers... et pour cause. Sous ses airs affables, Dexter en est un lui-même.
La grande idée de Jeff Lindsay, qui rend son personnage d'autant plus fascinant, est de lui laisser la parole. Dexter nous raconte son histoire, avec toute sa cruauté, son humour noir... il nous fait voir le monde à travers ses yeux de sociopathe. C'est à la fois drôle et inquiétant. Si l'intrigue générale de ce permier tome est laborieuse, sa lecture est indispensable pour comprendre qui est Dexter et d'où il vient.
Heureusement, le deuxième tome conservera tous les points forts de ce premier tome, tout en gommant le principal défaut: l'intrigue est beaucoup plus solide. Mais ce que l'auteur réussit le mieux, c'est de mettre en scène avec beaucoup d'humour les problème de Dexter pour conserver intacte sa couverture de "monsieur-tout-le-monde".
Pour éliminer tout de suite le point négatif, il faut bien admettre que l'intrigue de ce premier tome est assez abracadabrante et que son dénouement est à la fois attendu et trop invraisemblable pour vraiment passionner. Mais Dexter a beaucoup d'autres qualités à mettre en avant pour justifier la lecture de ce premier tome. Il y a d'abord un bon sens du storytelling. Les rebondissements s'enchaînent efficacement. Quelques cliffhangers sont très bien amenés. Malgré l'impression, qui sera justifiée, que le denouement ne sera pas vraiment à la hauteur, on a envie de continuer parce que le plaisir est bien présent.
Puis il y a Dexter. Jeff Lindsay a imaginé un personnage assez étonnant. Dexter travaille à la police scientifique de Miami. A priori, c'est un homme sans histoire, apprécié de ses collègues... si ce n'est qu'il présente un certain instinct lorsqu'il s'agit de serial killers... et pour cause. Sous ses airs affables, Dexter en est un lui-même.
La grande idée de Jeff Lindsay, qui rend son personnage d'autant plus fascinant, est de lui laisser la parole. Dexter nous raconte son histoire, avec toute sa cruauté, son humour noir... il nous fait voir le monde à travers ses yeux de sociopathe. C'est à la fois drôle et inquiétant. Si l'intrigue générale de ce permier tome est laborieuse, sa lecture est indispensable pour comprendre qui est Dexter et d'où il vient.
Heureusement, le deuxième tome conservera tous les points forts de ce premier tome, tout en gommant le principal défaut: l'intrigue est beaucoup plus solide. Mais ce que l'auteur réussit le mieux, c'est de mettre en scène avec beaucoup d'humour les problème de Dexter pour conserver intacte sa couverture de "monsieur-tout-le-monde".
