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Critique de vilvirt
Dès les premières pages, le ton est donné : on assiste à l'enlèvement puis au meurtre d'un prêtre pédophile par le narrateur lui-même, Dexter Morgan, expert criminel le jour, psychopathe la nuit. Travaillant pour la police scientifique, Dexter s'est créé une parfaite petite vie simple et tranquille en apparence. Car cet homme plein d'humour et de bonhomie voit son univers exploser la nuit quand il ne peut plus réfréner ses pulsions diaboliques : c'est là que son "passager noir" prend les commandes et l'entraîne à pourchasser les criminels, et à mettre à profit ces fameuses pulsions pour se débarrasser des monstres qui hantent les rues de Miami...
Ne vous y trompez-pas : Dexter est un homme plein de lucidité, extrêmement intelligent et plus que méticuleux lorsqu'il est question de camoufler son forfait. Mais suite à une série de meurtres inexpliqués dont la façon de faire ne cesse de l'obséder, et qui ressemble étrangement à la sienne, ce psychopathe froid et ordonné va commencer à douter de ses capacités mentales. Est-il en présence d'un homme dont l'art et les talents égalent les siens, ou serait-ce lui qui, une fois la nuit tombée, se livre à ce nouveau jeux de massacre ? Entre rêves étrangement réels et coïncidences troublantes, Dexter Morgan commence à douter de sa raison, et se demande s'il ne serait pas l'auteur de tous ces crimes dont la police cherche désespérément à coincer l'instigateur...
J'ai bien aimé cette première enquête, loin du personnage bien sympathique de la série culte que je suis maintenant depuis pas mal d'années. En effet, Dexter est un être qui se qualifie de tout sauf d'humain, ce qui ne transparaît pas assez dans la série, mais que Jeff Lindsay parvient parfaitement à nous faire assimiler dès les premières pages. Dexter est un monstre qui ne se cherche aucune excuse, ne ressent aucune émotion excepté lorsqu'il tue, et se contente de vivre sa "passion" au maximum. Lorsqu'il se retrouve en face de son alter ego, c'est l'admiration qui domine, et aucune compassion n'est ressentie pour les victimes. Martyriser les criminels pourrait être tout sauf compatible avec son métier actuel, mais ses facultés à donner le change et à jongler sur les deux tableaux est fabuleuse. On rit avec lui de la stupidité de sa supérieure, on tremble devant les soupçons du brigadier Doakes. Bref, sans être quelqu'un de vraiment sympathique, Dexter Morgan nous rallie dans son camp et je l'ai suivi dans les rues de Miami avec beaucoup de plaisir. Sa relation avec Déborah, sa soeur, est particulièrement bien mise en avant, et j'ai aimé leurs rapprochements et leurs prises de bec.
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
Ne vous y trompez-pas : Dexter est un homme plein de lucidité, extrêmement intelligent et plus que méticuleux lorsqu'il est question de camoufler son forfait. Mais suite à une série de meurtres inexpliqués dont la façon de faire ne cesse de l'obséder, et qui ressemble étrangement à la sienne, ce psychopathe froid et ordonné va commencer à douter de ses capacités mentales. Est-il en présence d'un homme dont l'art et les talents égalent les siens, ou serait-ce lui qui, une fois la nuit tombée, se livre à ce nouveau jeux de massacre ? Entre rêves étrangement réels et coïncidences troublantes, Dexter Morgan commence à douter de sa raison, et se demande s'il ne serait pas l'auteur de tous ces crimes dont la police cherche désespérément à coincer l'instigateur...
J'ai bien aimé cette première enquête, loin du personnage bien sympathique de la série culte que je suis maintenant depuis pas mal d'années. En effet, Dexter est un être qui se qualifie de tout sauf d'humain, ce qui ne transparaît pas assez dans la série, mais que Jeff Lindsay parvient parfaitement à nous faire assimiler dès les premières pages. Dexter est un monstre qui ne se cherche aucune excuse, ne ressent aucune émotion excepté lorsqu'il tue, et se contente de vivre sa "passion" au maximum. Lorsqu'il se retrouve en face de son alter ego, c'est l'admiration qui domine, et aucune compassion n'est ressentie pour les victimes. Martyriser les criminels pourrait être tout sauf compatible avec son métier actuel, mais ses facultés à donner le change et à jongler sur les deux tableaux est fabuleuse. On rit avec lui de la stupidité de sa supérieure, on tremble devant les soupçons du brigadier Doakes. Bref, sans être quelqu'un de vraiment sympathique, Dexter Morgan nous rallie dans son camp et je l'ai suivi dans les rues de Miami avec beaucoup de plaisir. Sa relation avec Déborah, sa soeur, est particulièrement bien mise en avant, et j'ai aimé leurs rapprochements et leurs prises de bec.
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