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4,01

sur 185 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand cette jeune et jolie femme prend conscience de ses défaites: échec amoureux, perte de son emploi, escalade dans l'alcoolisme, elle est absolument seule, et épuisée. de Londres qui a connu sa dégringolade, elle retourne aux Orcades, cet archipel isolé au Nord de l'Ecosse, là où elle a vu le jour. Amy Liptrot nous emmène alors dans un magnifique voyage au coeur d'une nature magnifique: la mer, les phoques et l'observation minutieuse des oiseaux la fascinent et l'aident à se reconstruire. Un roman autobiographique à la limite du documentaire, dans lequel le lecteur ne pourra s'empêcher de rapprocher la femme de l'oiseau, dans son immense fragilité mais aussi sa force.
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Un récit (roman?) déroutant. Un livre qui hésite entre le document qu'on devine autobiographique, le témoignage d'une jeune femme qui se libère de ses addictions, le dépliant touristique, le guide ornithologique, le manuel d'élevage et le journal intime. Peut-être ce mélange des genres m'a -t-il rebutée?
Je garde pourtant un voyage à Londres, et surtout dans les Orcades, je garde le vent plus fort que le marcheur, la tempête qui remodèle la plage, la pluie qui cingle les vitres, les oiseaux qu'on entend sans les voir, les aurores boréales, la nuit qui n'en est plus une et les étoiles qui clignotent.
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Pourquoi ce roman ne m'a pas touchée ? J'ai très vite lâché la main d'Amy qui, pour échapper à l'alcool et à sa vie londonienne sans intérêt, retourne s'installer dans son île natale, dans les Orcades, un archipel subarctique écossais. Je n'ai pas eu envie de la suivre, je l'ai très vite laissée tomber et du coup son histoire m'a terriblement ennuyée. J'ai trouvé que le personnage manquait de panache, de force, de profondeur, elle traîne ses démons comme on traîne un vieux chien, familièrement. Pourtant l'écriture est belle et la nature étourdissante mais elle n'a pas été traitée comme un personnage de l'histoire mais comme un décor.
Je n'aime pas ressentir ce vide pour un livre, je préfère le déplaisir à l'ennui !
Merci à Babelio et aux Editions Globe
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La première partie du livre est assez obscure, décousue et peu structurée. C'est à l'image de la vie de la narratrice. L'alcool lui fait perdre toute notion du temps, brouille complètement ses choix, sans même qu'elle ne se rende compte. Puis, après un événement, elle va réussir a se prendre en mains. Se fixer des objectifs, se donner du mal pour les tenir. Sa vie reprend forme. Et le lecteur aussi, se retrouve de mieux en mieux dans ce récit. Il recolle les pièces du puzzle. La dernière étape de cette guérison c'est la reconnexion aux autres et à la nature. C'est comme ça que la narratrice va réussir à surmonter le vide laissé par l'alcool et l'ivresse. Une connexion parfois obsédante mais tant pis, c'est ce qui la tient. le lecteur suit ce chemin de combattant, et admire la capacité de cette jeune femme à se retrouver elle-même après s'être fait autant de mal. Un exemple (de plus) des forces de l'être humain à affronter les épreuves de la vie.
L'histoire m'a touchée, mais j'ai parfois trouvé les descriptions des animaux et de la nature un peu longues. Pour autant, l'environnement a toute sa place et cela m'a donné envie d'aller m'isoler dans les îles des Orcades et de m'essayer aux bains de mer glacée.
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S'il est mentionné roman sur ce titre de la rentrée, il s'agit en réalité davantage d'un témoignage, voire d'un document sur les Orcades dans la dernière partie.

La narratrice est une jeune femme née dans les îles Orcades, archipel au Nord de l'Ecosse, battu par les vents, sans un arbre, où les hivers sont longs. Ses parents sont venus s'installer dans une ferme avec l'espoir d'y vivre au plus près de la nature. Son enfance est rythmée par les internements du père, atteint de bi-polarité et la religiosité de sa mère, adepte d'une église évangélique.

Adolescente, elle ne rêve que de partir pour Londres, persuadée qu'une vie beaucoup plus riche et intéressante l'y attend. Dès cette époque, elle boit trop, ce qui lui a valu déjà quelques fâcheuses péripéties.

Quand elle parvient à partir pour étudier, elle se laisse immédiatement griser par la vie londonienne. Les copains, les soirées, l'alcool, la drogue. Elle glisse peu à peu dans les excès en tout genre sans pouvoir s'arrêter. Ce qui était un plaisir au départ devient vite un fardeau et une addiction incontrôlable. Au petit matin, dans les vagues souvenirs qui surnagent, elle a honte de ce qu'elle a pu faire la nuit.

Elle perd tout, ses amis, ses amours, ses petits boulots, plus personne ne veut la voir. Physiquement, elle commence à avoir des troubles inquiétants. Elle est acculée à entrer en cure de désintoxication avec les Alcooliques Anonymes.

Commence une deuxième partie avec le récit de la cure et le retour aux Orcades où elle pense être plus à l'abri des tentations.

Cette auto-fiction a pour elle une écriture magnifique. Il y a des descriptions des Orcades absolument splendides, avec des détails sur la faune, la flore, le climat etc .. etc .. La dépendance à l'alcool, le combat intérieur incessant qu'elle génère est certainement au plus près de la réalité aussi.

Mais j'ai été déroutée par le changement de tonalité du récit et je suis restée assez extérieure aux tourments de la narratrice. Il y a beaucoup de répétitions et malgré la beauté sauvage de la vie sur les îles, j'ai fini par me lasser des descriptions détaillées.

Me restera en tête je pense le côté lancinant de l'envie de boire, même si la narratrice se refait peu à peu une vie plus saine, où elle découvre des sensations inconnues, presque aussi fortes qu'avec l'alcool.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Histoire personnelle d'une rémission au contact de la nature. Dans les îles Orcades, l'auteure se réconcilie progressivement avec elle-même après la lente descente aux enfers due à l'alcoolisme.
Le lecteur pourra aussi découvrir, au travers de la grande documentation, la faune et la flore ainsi que l'activité et la géographie des îles du nord de l'Ecosse.
J'ai été cependant un peu déçue par le manque d'intensité.
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L'écart est un combat au quotidien contre l'alcoolisme qui m'a paru long au fil des pages , les descriptions des îles , et des îles et des îles, je m'y suis lassée et perdue..."les îles mystérieuses n'existent pas que dans les contes et légendes" L'autrice trouve le ton pour nous parler de ce combat au milieu des intempéries, des vagues, des tempêtes comme celle que vit Amy
"l'alcool me séparait de lui et du reste du monde"
L'Ecosse est mille fois plus accueillante que Londres et elle va s'y reconstruire petit à petit au mille des merveilleux paysages et s'imprègne de la nature qui l'entoure "sur ces ilots rocheux, battus par les vents, je cherche l'espoir en moi et dans tout ce qui m'entoure"
Un roman intime sur un combat mené par une femme sur l'alcool, la solitude, la dépression, le désespoir....et toute la beauté du monde qui nous entoure.
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