AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sweetie


Dans une tentative de justification et de réhabilitation face à la postérité représentée ici par Léon, un garçon de dix ans dont les parents ont été victimes du régime, le vieux Staline, terré dans son bureau surveillé jour et nuit par des gardiens, s'adresse à son jeune interlocuteur en lui cachant sa véritable identité. Soliloquant plus souvent qu'autrement, Koba (surnom de ses années de jeunesse) dresse un portrait édulcoré de sa gouvernance sous les yeux scrutateurs de Léon, qui le questionne innocemment sur son rôle dans la révolution bolchevique et l'avènement du communisme.
Robert Littell connaît bien son sujet et l'a traité de diverses manières dans son oeuvre romanesque et Koba ouvre une perspective intéressante sur l'époque stalinienne en donnant la parole aux enfants privés de leurs parents au nom du dogme politique. J'ai aimé cette approche mais j'aurais apprécié que le roman soit plus étoffé au niveau des personnages. Cela dit, les dialogues à eux seuls valent le détour et pour mieux comprendre l'histoire russe à travers le roman, Robert Littell s'avère incontournable.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}