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Critique de Billie72
Suite à la lecture de Fourrure, roman d'Adelaïde de Clermont-Tonnerre librement inspiré du personnage de Madame Claude, j'ai voulu en savoir plus sur cette figure énigmatique et controversée du 20ème siècle.
Qui était Madame Claude ?
« Le monde est dirigé par la bouffe et le sexe ; je ne suis pas douée pour la cuisine »
Dans les années 60 et 70, Madame Claude est à la tête d'un réseau de prostitution de luxe entièrement orchestré par ses soins : elle recrute elle-même des « filles » qu'elle formate pour « avoir l'air de bonne famille » et qu'elle rend (financièrement) dépendantes avant de les présenter à ses « amis » (entendez « clients »), richissimes hommes d'affaires, avocats, hommes politiques, …
Les « secrets d'alcôve » la rendent intouchable : Madame Claude « tient ces Messieurs par la barbichette ». Elle bénéficie aussi de protections au niveau de la police et des services secrets français en échange d'informations glanées auprès de ses éminents amis.
Le vent tourne au milieu des années 70. Madame Claude est pourchassée par la brigade de répression du proxénétisme (anciennement « la mondaine »). Plusieurs condamnations pour proxenetisme et fraude fiscale en dépit de complexes montages financiers visant à dissimuler son patrimoine (sa dette s'élevant à onze millions de francs !) la conduisent à deux mariages blancs, le premier pour obtenir la nationalité et un passeport suisse, le second aux États Unis pour obtenir la green card, et des déménagements fréquents, y compris hors du territoire. À l'issue de plusieurs procès, elle n'échappera pas à la peine de prison.
Si plusieurs biographies, ainsi qu'un film, sont consacrés à cette « impératrice du charme et du sexe », le journaliste Erwan L'Éléouet s'est lancé dans un minutieux travail d'investigation pour retracer de façon factuelle et sans parti pris le parcours incroyable de cette femme autoritaire et charismatique qui a côtoyé « les plus grands de ce monde » avant de s'éteindre, esseulée, le 19 décembre 2015, à l'âge de 92 ans.
Qui était Madame Claude ?
« Le monde est dirigé par la bouffe et le sexe ; je ne suis pas douée pour la cuisine »
Dans les années 60 et 70, Madame Claude est à la tête d'un réseau de prostitution de luxe entièrement orchestré par ses soins : elle recrute elle-même des « filles » qu'elle formate pour « avoir l'air de bonne famille » et qu'elle rend (financièrement) dépendantes avant de les présenter à ses « amis » (entendez « clients »), richissimes hommes d'affaires, avocats, hommes politiques, …
Les « secrets d'alcôve » la rendent intouchable : Madame Claude « tient ces Messieurs par la barbichette ». Elle bénéficie aussi de protections au niveau de la police et des services secrets français en échange d'informations glanées auprès de ses éminents amis.
Le vent tourne au milieu des années 70. Madame Claude est pourchassée par la brigade de répression du proxénétisme (anciennement « la mondaine »). Plusieurs condamnations pour proxenetisme et fraude fiscale en dépit de complexes montages financiers visant à dissimuler son patrimoine (sa dette s'élevant à onze millions de francs !) la conduisent à deux mariages blancs, le premier pour obtenir la nationalité et un passeport suisse, le second aux États Unis pour obtenir la green card, et des déménagements fréquents, y compris hors du territoire. À l'issue de plusieurs procès, elle n'échappera pas à la peine de prison.
Si plusieurs biographies, ainsi qu'un film, sont consacrés à cette « impératrice du charme et du sexe », le journaliste Erwan L'Éléouet s'est lancé dans un minutieux travail d'investigation pour retracer de façon factuelle et sans parti pris le parcours incroyable de cette femme autoritaire et charismatique qui a côtoyé « les plus grands de ce monde » avant de s'éteindre, esseulée, le 19 décembre 2015, à l'âge de 92 ans.
