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Critique de migdal


« Nous rêvions juste de liberté » est l'aveu d'un chef de bande progressivement rejeté puis trahi par ses anciens acolytes. de bêtise en déconne, la dérive de ces asociaux enchaine crime sur crime et Henri Loevenbruck publie un extraordinaire réquisitoire en faveur de la tolérance zéro.

Catalogue glauque de toutes les dépravations possibles (vols, racket, inceste, trafic de stupéfiants, meurtres) ce livre est une suite de désordres s'inscrivant dans une fuite en avant meurtrière où au fil des pages, Hugo perd un à un ses complices dont certains arrivent à se réinsérer dans la société par un travail honnête, alors que lui devient inexorablement Belem un loup solitaire évoquant ainsi les pires terroristes qui font la une des medias.

Ce qui fait froid dans le dos c'est de lire les pages où Hugo décrit sa scolarité qui transforme un petit délinquant lecteur de Biggles en un criminel épouvantable. Puisse ces pages interpeller nos enseignants …

J'ai regretté que l'auteur caricature aussi grossièrement les motards et en fasse des hors la loi et c'est pourquoi je ne conseillerai pas ce roman.

Cette chevauchée dont l'écriture est parfois bâclée se lit d'une traite et pose au lecteur une terrible interrogation : que pouvons-nous faire pour que plus jamais un criminel comme Hugo sévisse aussi longtemps ?
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