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Critique de AMR_La_Pirate
Ce quatrième tome sert en quelque sorte de passerelle vers la suite de la série. En effet, les différentes « confessions » vont s'avérer lourdes de conséquences non seulement pour les personnages principaux mais aussi pour tous les habitants de Notre Dame des Lacs.
Certes, Serge semble avoir été enfin accepté comme un membre à part entière de la communauté ; il faudrait juste qu'il se mette à parler « en bon français d'icitte » et qu'il oublie son « français de France » et il s'y applique. Il faudrait surtout qu'il clarifie sa situation avec Marie, qu'il lui fasse sa demande, qu'il la marie, enfin ! Gaétan y croit et Jacinthe en parle même à Marie qui espère toujours que Serge pourrait changer ; mais ils sont comme frère et soeur… Monsieur le curé se fait fort d'arranger çà… mais voilà que Marie lui explique tout en confession (au singulier et dans le secret) et cela va dégénérer en confessions (plurielles, publiques et quelque peu fantaisistes).
Mes scènes culte dans cet album tournent autour du bateau en construction de Noël et de ces hommes qui se retrouvent à taper sur des clous pour calmer leurs émotions (« blam ! blam ! blam ! »). C'est une belle illustration de l'amitié virile qui réunit Serge, le curé, Noël et Isaac, quatre cabossés de la vie à leur manière, quatre hommes au grand coeur surtout : Serge est homosexuel dans une société puritaine, le curé est en pleine crise de vocation, Noël est un solitaire qui a été maltraité dans son enfance et Isaac a perdu la vue à la guerre de 1914-18. Entre coups de marteaux et petits verres de liqueurs (« slurp ! slurp ! slurp ! »), une solution est trouvée : faire courir une rumeur qui expliquerait pourquoi Serge ne peut pas épouser Marie et qui, de plus, en ferait un héros.
Marie n'en peut plus : après tout, si elle a « des ardeurs à calmer… il y a d'autres hommes !! » ; elle oublie le regard des autres et le poids des conventions et a une petite aventure avec Marceau, un jeune gars du village…
Ce tome aborde aussi le sujet de l'adoption au moment où le père de Gaétan, le simple d'esprit, meurt et laisse son fils sans appui. C'est Serge qui va se charger de lui. Ainsi, il ne peut plus s'en aller de Notre Dame des Lacs… le « survenant » va pouvoir et devoir enfin rester car il est devenu indispensable : il tient le restaurant, soigne les habitants et s'occupe de Gaétan.
Eh oui ! Je sais bien que depuis quelques temps, le chat noir est inséparable du canard et du chien, mais il reste mon préféré !
Félix Ducharme dont la voix off montait en puissance dans les trois premiers tomes se fait plus discret, tout à ses interrogations.
Certes, Serge semble avoir été enfin accepté comme un membre à part entière de la communauté ; il faudrait juste qu'il se mette à parler « en bon français d'icitte » et qu'il oublie son « français de France » et il s'y applique. Il faudrait surtout qu'il clarifie sa situation avec Marie, qu'il lui fasse sa demande, qu'il la marie, enfin ! Gaétan y croit et Jacinthe en parle même à Marie qui espère toujours que Serge pourrait changer ; mais ils sont comme frère et soeur… Monsieur le curé se fait fort d'arranger çà… mais voilà que Marie lui explique tout en confession (au singulier et dans le secret) et cela va dégénérer en confessions (plurielles, publiques et quelque peu fantaisistes).
Mes scènes culte dans cet album tournent autour du bateau en construction de Noël et de ces hommes qui se retrouvent à taper sur des clous pour calmer leurs émotions (« blam ! blam ! blam ! »). C'est une belle illustration de l'amitié virile qui réunit Serge, le curé, Noël et Isaac, quatre cabossés de la vie à leur manière, quatre hommes au grand coeur surtout : Serge est homosexuel dans une société puritaine, le curé est en pleine crise de vocation, Noël est un solitaire qui a été maltraité dans son enfance et Isaac a perdu la vue à la guerre de 1914-18. Entre coups de marteaux et petits verres de liqueurs (« slurp ! slurp ! slurp ! »), une solution est trouvée : faire courir une rumeur qui expliquerait pourquoi Serge ne peut pas épouser Marie et qui, de plus, en ferait un héros.
Marie n'en peut plus : après tout, si elle a « des ardeurs à calmer… il y a d'autres hommes !! » ; elle oublie le regard des autres et le poids des conventions et a une petite aventure avec Marceau, un jeune gars du village…
Ce tome aborde aussi le sujet de l'adoption au moment où le père de Gaétan, le simple d'esprit, meurt et laisse son fils sans appui. C'est Serge qui va se charger de lui. Ainsi, il ne peut plus s'en aller de Notre Dame des Lacs… le « survenant » va pouvoir et devoir enfin rester car il est devenu indispensable : il tient le restaurant, soigne les habitants et s'occupe de Gaétan.
Eh oui ! Je sais bien que depuis quelques temps, le chat noir est inséparable du canard et du chien, mais il reste mon préféré !
Félix Ducharme dont la voix off montait en puissance dans les trois premiers tomes se fait plus discret, tout à ses interrogations.
