Cette première plongée dans le Peter Pan de Loisel ne m'a pas déçu. le basculement progressif de l'atmosphère à la Oliver Twist vers le merveilleux un peu comique du Peter Pan de Disney offre au lecteur une belle palette de sensations.
Quand je dis atmosphère à la Oliver Twist, c'est plus cru que Dickens encore, presque dérangeant par moments. On peut la rapprocher de ce qu'Arleston propose dans sa série Chimère(s) 1887, style du dessin inclus. Cependant on s'attache vite à ces gamins des rues qui finalement ne rêvent que d'une chose : avoir une maman.
Retrouver des gags proches du dessin animé de Dysney (entre Mouche et Crochet surtout) m'a un peu surpris mais pas déçu. Cela allège un peu l'ensemble qui avait démarré de manière un peu lourde avec la description de la vie des enfants orphelin de Londres au 19ème siècle. le passage sur l'île réserve d'autres surprises dont je ne vais pas parler ici, histoire de vous donner envie d'aller voir.
Un très bon début donc. Merci à Crazynath d'avoir attiré mon attention dessus.
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