AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de annie


À Prague, en 1951, un haut responsable politique tchécoslovaque se retrouve accusé d'espionnage au profit des États-Unis.

Tout est fait pour lui extorquer des aveux de crimes qu'il n'a pas commis. Brisé par la torture — on l'empêche de dormir et de s'arrêter de marcher — il finit par avouer au tribunal des crimes qu'il n'a pas commis en récitant un texte d'aveux que ses bourreaux lui ont fait apprendre par coeur.

Après sa réhabilitation en 1956, il émigre vers la France et, s'il condamne le stalinisme, il reste fidèle à l'idéal communiste de sa jeunesse.

***

Artur London (1er février 1915 à Ostrava † 7 novembre 1986 à Paris). Issu d'une famille juive, il entre à 14 ans aux Jeunesses communistes, intègre les Brigades internationales en Espagne, et devient résistant en France dès 1940. Il est déporté à Mauthausen en 1942.

En 1949 il est nommé vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie. Il est arrêté en 1951. Il sera l'un des quatorze accusés du procès de Prague en 1952, à qui l'on arrachera des aveux de « conspiration contre l'État » qui se révèleront plus tard fabriqués. Onze condamnations à mort par pendaison, trois à perpétuité, dont Artur London. Artur London sera réhabilité en 1956. En 1963, London quitte la Tchécoslovaquie et s'installe en France ; il y publie Espagne…, ouvrage consacré à la Guerre civile, ce qui est pour lui une façon de réhabiliter les anciens des Brigades Internationales emprisonnés ou exécutés lors des procès de Prague, Budapest et Sofia, et en 1968, il publie L'Aveu dont Costa Gavras réalisera le film du même nom en 1970.

Sa femme: Lise London, née Lise Ricol, est la belle-soeur du dirigeant du PCF Raymond Guyot.

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
Commenter  J’apprécie          00







{* *}