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Critique de oblo


Le peuple d'en bas, c'est celui de l'East End, ce quartier où sévit naguère un certain Jack l'Eventreur : c'est le Londres des bas-fonds, de la misère sociale à l'ombre de la révolution industrielle, des conditions de vie inhumaines.
L'auteur, Jack London, est à Londres par accident : il devait se rendre en Afrique du Sud pour rendre compte, pour un journal américain, de la guerre des Boers. Cette guerre se termine alors qu'il est dans la capitale britannique : il décide alors de s'intéresser à cette ville, capitale d'un empire immense. Mieux, il partage la vie de ceux qui vivent ans ce quartier : les familles nombreuses, les mères célibataires, les marins, les ouvriers, les anciens soldats, les invalides, les indigents. London montre l'envers du décor, le revers du progrès. Il dresse aussi un réquisitoire accablant contre l'administration de la ville qui traite ces populations de façon indigne : ainsi ceux qui n'ont pas de toit ne peuvent dormir dans la rue. Ils sont aussitôt réveillés par un policier qui les renvoie quelque part.
La faim est un ennemi invisible et pourtant constant. le travail est une quête impossible. La vie est une torture véritable pour ces gens. L'oeuvre est terrible par sa véracité et la proximité qu'elle induit avec la misère humaine.
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