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Critique de gill


gill
27 février 2019
Si le rideau se lève à Paris, c'est pourtant à quinze mille kilomètres de là que va se jouer le drame.
Albert Londres est allé au bagne.
Il a fouillé Biribi.
Il a pénétré dans les maisons de fous.
Il n'est pas à court d'histoires.
Il est revenu de Buenos-Aires pour raconter celle-là.
Le journaliste du "Petit Parisien, pour cette nouvelle enquête, s'est transporté de la terrasse du "Batifol", un bar du faubourg Saint-Denis, jusqu'au coeur de Buenos-Aires en Républica Argentina.
Il s'est embarqué sur un vapeur français de quinze mille tonneaux, le "Malte" appartenant à la flotte des Chargeurs Réunis.
Il s'est mis à la remorque de Lucien Carlet, qui voyage avec la Galline ...
La traite des blanches, le sujet semble tragique !
Tintin chez les maquereaux, la rencontre n'est pas banale !
"Le chemin de Buenos-Aires" est un livre déroutant.
D'abord, il est écrit d'un style enlevé, presque narquois.
La lecture de l'ouvrage est un véritable plaisir : les personnages y sont atypiques et hauts en couleur, les descriptions y sont originales et évocatrices.
Et, la plume du journaliste s'y révèle celle d'un véritable écrivain.
Mais le lecteur que je suis, perclus de morale, épris de liberté, amoureux de l'autre sexe et quelque peu féministe, s'est trouvé désastibilisé durant toute sa lecture.
Seules, les dernières lignes du livre, m'ont fait retrouver confiance dans le propos d'Albert Londres.
La clé de l'ouvrage s'y trouve.
Une fois de plus, le journaliste a tenu parole.
Une fois de plus, il a fait parfaitement fait son métier, qui n'est "pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, mais de porter la plume dans la plaie".
Foin de la belle morale !
Il a extirpé de la misère sa vérité, et en a dégagé une responsabilité.
Il est des livres qui sont à lire jusqu'à leur dernier mot.
Celui-là, splendide et pittoresque, en est ...



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