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Critique de Eroblin


Si je me suis lancée dans cette lecture c'est parce que j'ai vu dernièrement un documentaire sur ce fameux Titanic qui présentait une thèse nouvelle sur les raisons pour lesquelles le paquebot a coulé. Au-delà du fait qu'il ait heurté un iceberg, le documentaire expliquait que si l'eau a pu s'engouffrer aussi vite dans les cales, c'est que le sas qui séparait la chaufferie n°6 du reste des autres cales, était fragilisé par un incendie qui s'était déclaré dans une soute à charbon et qui brûlait depuis le départ du bateau. Sous la pression de l'eau, le sas déformé par la chaleur de l'incendie a explosé… Toujours est-il que je me suis souvenue du livre de Walter Lord « La nuit du Titanic » et je l'ai lu. L'auteur a choisi de raconter la tragédie en suivant la chronologie très précise des faits et en s'appuyant sur les témoignages des survivants encore nombreux en 1958. C'est donc un récit très anecdotique qui se lit vite et qui permet de comprendre qu'au départ, la plupart des passagers ne croyaient pas à ce qui se passait. Ils ont mis du temps à réaliser que le bateau coulait. le moins qu'on puisse dire c'est que l'équipage ne réalisait pas non plus, qu'il y a eu beaucoup de temps perdu à préparer les canots de sauvetage (trop peu de canots…), à convaincre les femmes et les enfants à monter à bord, à les remplir correctement (certains canots ont été descendus alors qu'il n'y avait qu'une vingtaine de personnes). Et je ne parle pas des troisièmes classes qu'on a laissées dans l'ignorance et qu'on a fait monter bien trop tard sur les ponts. Walter Lord évoque brièvement ce fait dans un chapitre tout comme il parle très rapidement de l'enquête qui fut menée ensuite. Il s'attarde plutôt sur les derniers moments du paquebot et sur le Carpathia, le bateau qui changea de direction pour secourir les passagers. de même, il insiste sur la présence d'un bateau qui se trouvait non loin du Titanic et qui resta muet à tous les appels d'au secours lancés par les hommes d'équipages, « le Californian » ne fit mouvement vers le lieu du naufrage que le lendemain, bien trop tard pour trouver des survivants. J'aurais aimé en savoir plus sur ce silence mais Walter Lord ne dit pas grand-chose à ce propos. Dommage ! Si vous cherchez donc un ouvrage qui s'intéresse aux causes du naufrage et à l'enquête, il est préférable de lire d'autres oeuvres. Celui de Walter Lord n'est pas inintéressant mais pas passionnant non plus.
Je lui mets 3 chats.
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