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Critique de Pancrace


Juillet 82, non, je n'ai rien oublié. L'autoroute entre Bologne et Parme, une radio française qui grésillait dans mon auto, brzzz, Patrick Dewaere, brzzz, suicide, brzzz, se tire une balle dans la bouche.
Gros blanc – comprendre – freiner – B.A.U. – larmes. Pourquoi ?
Parce qu'écorché vif, parce qu'une enfance de
saltimbanque délaissée, peut-être !
Peut-être pas, je ne sais pas...
Un instant, je me sens paumé, vide. J'ai perdu « le frère que je n'ai jamais eu ».
Tous les films de Dewaere l'acteur-joueur-farceur-noirceur m'ont ému, m'ont charmé, de « Série Noire » à « Mille Millions de Dollars » en passant par « le Juge Fayard », ce mec est émouvant jusqu'au bout des doigts. C'est de la tresse sensible, de la pâte à émotions.
Sa vie, j'essaye de comprendre, ce livre, 20 ans plus tard ne m'éclaire qu'en demi-teinte, j'en demande trop !
Je lis « La frayeur de vivre » je relarme, je traduis. "La fureur de mourir" plutôt!
Fais chier, un sourire d'ange gâché, un type trop torturé pour résister à la tiédeur.
Dionysos a tué Apollon. On a perdu un Dieu de la pellicule.
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