AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pancrace


« - Au fait vous écrivez quoi comme bouquins ?
-Des thrillers, répondis-je amusé de rencontrer une personne qui ne m'avait jamais lu.
-Et comment elles finissent vos histoires ?
-Souvent mal.
-Dans ce cas, je suis heureux de ne pas ressembler à vos héros ! Cela veut dire qu'il y a une chance que tout cela se termine bien ! »

Et heureusement que se soit terminé ! Je ne lis jamais de thrillers, je n'aime pas les thrillers !
Mais alors, pourquoi ai-je lu celui-ci ?
Tout simplement parce que je « traîne » sur vos commentaires, que je suis attiré, que je suis influençable et que j'ai beaucoup de respect pour la grande quantité du peuple Babeliote qui se nourrit et se régale de thrillers et qui en parle tellement bien…ou mal.
Je voulais aussi me faire une opinion sur ce roman récent estampillé « thriller » avec une histoire de manuscrit énigmatique adressé à des adultes 30 ans après les faits énoncés alors qu'ils n'étaient que des enfants. Ça m'a fait rêver, un peu comme un roman d'Eugène Sue.
Et bien si j'avais su... J'aurais pas lu.
En fait, non, c'est exagéré. La balade en Vendée dans les années 80 façon « Hôtel de la Plage » un peu trash avec un balafré de la joue, est plutôt cool avec son brassage social de base. D'un côté le patron qui, quand tout va bien est le gentil tout plein et qui devient le méchant de service quand la machine dévisse.
Du coup, les ouvriers boivent, ourdissent des plans déments et débloquent de vices.
Un poil stéréotypé tout de même. Mais, quand une petite minette, sur la plage est retrouvée inerte, on s'accroche un peu pour éviter d'en rater une miette.
On compatit pour le coupable qui ne l'est pas et qui s'envoie 31 ans de taule. La justice quand même ! Je n'oublie pas non plus le gendarme retraité qui n'a jamais accepté d'être passé à coté de son enquête, tout ça baigné d'un petit côté ésotérique avec une fantômette dépressive et pendue coquette.
Mais n'est pas mort qui croit, il y a donc des ombres qui planent, mais pas pour moi.
(hou-hou-oou-oou!). I'm the king of the divan.
Jérome Loubry a écrit une partie du « Douzième Chapitre » en italique, peu importe la police pour l'enquête, alors pour rétablir tout ça, je ne l'ai pas lu en diagonale, je me suis enfilé 330 pages pour avoir un frisson de transpiration les 30 dernières. Bien sur je suis sûrement un peu réducteur mais c'est cher payé. Pourtant j'avais envie d'avoir envie. Tant pis.
Pour moi, « thriller » c'est Michaël Jackson. I'm bad.


Commenter  J’apprécie          588



Ont apprécié cette critique (55)voir plus




{* *}