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Critique de bgbg


bgbg
24 septembre 2021
La Femme et le Pantin, par Pierre Louÿs. Petit roman, grand classique de la littérature « passionnelle » de la fin du XIXème siècle, sensuelle mais au demeurant assez chaste. Cette oeuvre a été à l'origine de plusieurs films à succès.
Matéo est le personnage principal, il connaît la jeune fille avec qui son ami français André a rendez-vous, et en parle. Lui « le Pantin » raconte ses déboires avec elle, « la Femme », Concha, tout juste sortie de l'adolescence.
Matéo est donc un homme que l'on dira d'âge mûr, et qui semble immensément riche et particulièrement désoeuvré. Dans la Séville de la fin du XIXe siècle, il croise dans un train une jeune fille de quinze ans, et la retrouve dans la fabrique de cigares où elle travaille. Il s'éprend d'elle, veut la revoir, la revoit et lui fait une cour assidue, qui ne débouche toutefois pas sur ce à quoi il aspire, la jeune fille s'arrangeant pour le dépouiller tout en lui promettant sa vertu pour plus tard. Il finit par ne plus savoir ce qu'il désire, de la personne ou de ce qu'elle lui refuse, mais cette manoeuvre produit sur lui une surexcitation, une exacerbation du désir. Sa frustration le conduit à déserter Séville, à chercher à combler ses privations dans la capitale où il passe quelques mois sans parvenir à convoiter, à se satisfaire, ni à brûler d'amour. il retourne à Séville, se jette dans le bouillonnement de passions torrides que lui tend Concha, passée danseuse de flamenco dans un cabaret, et s'enfermant avec des clients. En échange d'une nouvelle promesse, Matéo lui offre une somptueuse demeure, mais devant le stratagème renouvelé de Concha, l'espérance se transforme : jalousie, sentiment de haine, violences physiques.
Tandis que Matéo obtient ce à quoi il aspirait, son ami André est à son tour envoûté. Les recommandations n'auront donc pas été utiles, Concha semble être une sorte de gouffre sans fond...
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