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Critique de Diabolau


Deuxième nouvelle du "mythe" (nous disent les spécialistes) que je lis après La cité sans nom, celle-ci m'a laissé tout aussi perplexe.
Une histoire, somme toute assez classique, de maison hantée par une sorcière et une sorte de familier démoniaque, vue par un type qui le sait parfaitement bien mais qui joue avec le feu, un grand thème lovecraftien semble-t-il.
Une ambiance toujours sombre, une écriture (et/ou une traduction) qui paraît parfois presque belle, et puis d'autres fois, et même souvent, vous avez ce genre de chose :
"C'étaient des évocations des vagues abîmes crépusculaires, et au-delà d'eux, d'abîmes plus vastes et plus noirs encore – où étaient absentes toutes suggestions immuables de formes. Il y avait été conduit par le conglomérat de bulles et le petit polyèdre toujours sur ses talons ; mais, comme lui-même, ils s'étaient changés en mèche de brume laiteuse, à peine lumineuse dans ce vide plus lointain des ultimes ténèbres. Quelque chose les y avait précédés – un flocon plus gros qui se condensait par moments en ébauches de formes indéfinissables, et il lui sembla qu'au lieu d'avancer en ligne droite, ils avaient suivi les courbes et les spirales étrangères d'un tourbillon de l'éther soumis à des lois inconnues de la physique et des mathématiques de tout cosmos imaginable. Finalement, s'étaient esquissées d'immenses ombres bondissantes, une monstrueuse pulsation mi-auditive, et la modulation aigre et monotone d'une flûte invisible – mais ce fut tout."
Eh ben moi... ça me calme.
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