AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 129 notes
Avec cette Maison de la Sorcière, je me suis sûrement lancé un défi trop ardu pour ma faible connaissance de l'univers concerné. En effet, cette nouvelle devient vite difficile à suivre quand on ne connaît absolument rien à la mythologie des oeuvres de Howard P. Lovecraft, et surtout celle de son fameux mythe de Cthulhu.

Bien sûr, j'ai bien compris que l'Homme Noir, la vieille sorcière, son rat de compagnie et le Necronomicon étaient des éléments essentiels de cet univers, mais pour le reste, j'en garderai sûrement des souvenirs bien bien vagues. L'auteur joue sur l'ambigüité fantastique de la situation qu'il crée : ce que le héros lit dans le fameux livre Necronomicon peut-il être réel ou non ? Je comprends bien le fait de devoir suivre la recherche du héros qui étaye des hypothèses pour savoir si ce qu'il vit est réel ou non, si cela est vraiment lié à ses rêves, etc. Mais, qu'est-ce que ça dure vraiment en longueur ! Peut-être qu'à force de lire des récits de fantasy ou de science-fiction, je trouve le fantastique trop tendre et surtout trop lent, car pour moi ici, le scénario s'attarde beaucoup trop sur cette recherche de la part du héros, ça « semble » (mettons tous les guillemets nécessaires) « évident » (oui, ici aussi) de faire le lien entre le rêve et la réalité, même si au premier abord, on est déjà dans une ambiance fantastique et non contemporaine.
Dans le même ordre d'idées, l'intérêt de certaines ficelles scénaristiques me laisse franchement dubitatif : j'ai beau les adorer, que viennent faire ici les mathématiques dans cette façon d'aborder les rêves ? Et à quoi sert la capacité auditive du héros, si ce n'est là aussi à avoir une ficelle scénaristique incroyablement pratique ? Attention, loin de moi l'idée de tout dénigrer, car, pour autant, quel style ! Je n'ai pas de point de comparaison avec d'autres oeuvres de Howard Lovecraft, pour l'instant, mais il faut avouer que certains passages sont magnifiques du point de vue de la construction et de l'utilisation d'un vocabulaire particulièrement riche et soutenu. Je finirai donc sur cette note positive dans ma lecture et c'est d'ailleurs ce qui m'a fait passer de deux à trois étoiles sur la notation.
Pour l'instant donc, je pense pouvoir conclure que je préfère largement les récits de science-fiction et de fantasy, car le point de départ assumé est déjà hors de notre époque, de notre réalité, de notre univers, à l'inverse du fantastique qui doit se baser sur le monde réel et ensuite le rendre différent, par petites touches. Peut-être est-ce trop subtil pour moi finalement.

Une erreur de ma part donc que cette nouvelle, une erreur de débutant même, que j'espère tout de même apprécier davantage un autre jour, au gré de mes autres lectures fantastiques. Cthulhu n'aura pas raison de moi aussi rapidement !...

Commenter  J’apprécie          483
Walter Gilman a choisi de louer une chambre dans une maison de mauvaise réputation, la maison de la sorcière, parce que la chambre est bon marché, mais pas seulement. Brillant étudiant en mathématique, le jeune homme pense que cela pourra l'aider dans ses recherches, ne serait-ce que parce que l'architecture de la pièce présente des angles étranges. La sorcière a d'ailleurs indiqué, lors de son procès, qu'il était possible d'atteindre des espaces différents.
Bientôt, des cauchemars commencent. Au fil du temps, ils deviennent de plus en plus précis et de plus en plus effrayants.
Une histoire plus glauque que terrifiante.
Commenter  J’apprécie          390
En 1927, à Arkham, Walter Gilman jeune étudiant en physique et mathématiques, loue une chambre dans une très ancienne demeure.
Il est vite intrigué par la curieuse manière dont la pièce est conçue, et surtout les angles anormaux d'un mur, ce qu'il va découvrir, le mènera dans un cauchemar épouvantable…

Nouvelle emblématique de l'oeuvre de H.P. Lovecraft, "La maison de la sorcière", fut déjà adapté en Bd, et en téléfilm.

Cette version, fidèle à la nouvelle originale, est une adaptation réussie sous forme de BD d'inspiration assez classique, façon ligne claire, servie par des couleurs sombres donnant à l'ensemble une atmosphère nocturne.

Si le texte est respecté, l'auteur s'offre une discrète "suite" de quelques cases en toute fin d'album sorte de conclusion alternative au récit original.

Un album sympathique qui doit pouvoir plaire aux amateurs du Mythe Lovecraftien et qui mérite une plus grande audience.
Commenter  J’apprécie          390
Une nouvelle d'une quarantaine de pages à vous glacer les sangs. Etant particulièrement trouillarde lorsqu'il s'agit de paranormal et d'esprits en tout genre, c'est avec quelques frissons dans le dos que je termine cette nouvelle.
Je ne connais pas du tout l'univers de Lovecraft hormis le nom de Cthulhu qui m'évoque vaguement une monstruosité tentaculaire démoniaque. J'ai trouvé le style très ampoulé à la limite du verbeux, avec beaucoup de circonvolutions et d'emphase, des phrases qui n'en finissent pas et des descriptions où l'on se perd.
Toute la faune décrite par l'auteur m'a vraiment donné des sueurs froides mais le style traîne un peu la patte, surtout dans la première moitié.
Je tenterai un roman la prochaine fois peut-être que le style passera mieux. Une bonne lecture néanmoins. Si vous aimez avoir peur et que vous êtes sujet au somnambulisme, poussez la porte de la maison de la sorcière, entrez et tremblez !
Commenter  J’apprécie          140
Je vous avais bien dit que j'allais me lancer rapidement dans la lecture des écrits de Lovecraft. J'ai commencé par celui-ci car il m'a été conseillé par une copine et je n'ai pas été déçue par ce voyage. L'auteur a vraiment un style particulier qui fait mouche si nous arrivons à nous plonger dans son univers si personnel et si étrange.

Le mélange de fantastique et de thriller psychologique est prenant et fascinant. Il est bien difficile de résister à la peur et à la folie qui augmentent au fil des pages. Sans nous proposer des scènes horrifiques ou gores, l'auteur réussit à nous angoisser et à nous faire trembler. Il a clairement un don pour cela, car déjà les nouvelles que j'avais lues de lui m'avaient fait le même effet. Cela rend ses textes passionnants, troublants, obsessionnels et flippants.

L'histoire de sorcière m'a beaucoup plu, tout comme les secrets qui entourent la maison où habite notre héros. Toutefois, l'auteur se perd dans des théories mathématiques qui alourdissent le récit, le rendent bien indigeste par moment et s'avèrent franchement ennuyantes si ce domaine ne nous intéresse pas, ce qui est pleinement mon cas. Malgré tout, cela ne m'a pas empêchée d'avoir beaucoup de plaisir à lire ce roman, surtout que j'ai beaucoup aimé les personnages.

La fin quant à elle clôt très bien l'histoire et amène le récit à son paroxysme! L'auteur a vraiment une plume incroyable et des idées qui le sont tout autant et surtout il n'a pas peur de les amener jusqu'au bout coûte que coûte. J'aime les auteurs qui osent aller jusqu'à de telles extrêmes et qui réussissent à chaque fois à surprendre leurs lecteurs.

En bref, je vais renouveler très rapidement cet expérience et je compte bien lire les autres romans de l'auteur! Avis aux amateurs, c'est un auteur à découvrir absolument.
Commenter  J’apprécie          102
Malgré mes réticences face à Lovecraft j'essaie encore de lui redonner une chance avec cette nouvelle!
Un étudiant en mathématiques et physique, Walter Gilman, décide de s'installer dans une vieille maison. Pourquoi? le loyer n'est pas bien élevé, c'est sûr, mais la raison principale est que c'est celle d'une sorcière, Keziah Mason, y a vécu.
C'était en 1692 et celle-ci réussit à s'échapper de la prison de Salem et on ne l'a jamais revue ... enfin presque! Elle revient régulièrement hanter la ville et ses habitants, accompagnée d'un rat aux dents longues et parfois aussi d'un grand homme noir.
Walter est fasciné par ses recherches qu'il associe aux légendes entourant la sorcière, notamment celle de l'existence d'une quatrième dimension.
Le voilà envahi de lignes, de courbes, d'angles qu'on pourrait tracer pour mener à des espaces différents du nôtre.
Je termine la lecture en me disant que j'ai bien fait de ré-essayer : moins farfelu que Cthulhu, cette nouvelle était finalement plutôt plaisante.
Commenter  J’apprécie          90
Deuxième nouvelle du "mythe" (nous disent les spécialistes) que je lis après La cité sans nom, celle-ci m'a laissé tout aussi perplexe.
Une histoire, somme toute assez classique, de maison hantée par une sorcière et une sorte de familier démoniaque, vue par un type qui le sait parfaitement bien mais qui joue avec le feu, un grand thème lovecraftien semble-t-il.
Une ambiance toujours sombre, une écriture (et/ou une traduction) qui paraît parfois presque belle, et puis d'autres fois, et même souvent, vous avez ce genre de chose :
"C'étaient des évocations des vagues abîmes crépusculaires, et au-delà d'eux, d'abîmes plus vastes et plus noirs encore – où étaient absentes toutes suggestions immuables de formes. Il y avait été conduit par le conglomérat de bulles et le petit polyèdre toujours sur ses talons ; mais, comme lui-même, ils s'étaient changés en mèche de brume laiteuse, à peine lumineuse dans ce vide plus lointain des ultimes ténèbres. Quelque chose les y avait précédés – un flocon plus gros qui se condensait par moments en ébauches de formes indéfinissables, et il lui sembla qu'au lieu d'avancer en ligne droite, ils avaient suivi les courbes et les spirales étrangères d'un tourbillon de l'éther soumis à des lois inconnues de la physique et des mathématiques de tout cosmos imaginable. Finalement, s'étaient esquissées d'immenses ombres bondissantes, une monstrueuse pulsation mi-auditive, et la modulation aigre et monotone d'une flûte invisible – mais ce fut tout."
Eh ben moi... ça me calme.
Commenter  J’apprécie          80
La maison de la sorcière raconte ce qui arrive à Walter Gilman, un étudiant de l'université de Miskatonic, après qu'il ait choisi d'habiter la demeure de Keziah Mason, une vieille sorcière qui s'était évadée par des moyens inconnus de la prison de Salem en 1692. Walter Gilman est très doué dans ses études et le fait d'habiter cet appartement l'aide dans ses recherches mais peu à peu il est victime d'étranges cauchemars et de fièvre nocturne. Cette nouvelle est assez plus tournée vers l'horreur avec le thème de la possession. Elle est à la fois très documenté sur le plan scientifique et contient beaucoup d'éléments de la mythologie de Lovecraft avec le Necronomicon et Nyarlathotep, sous son avatar de l'homme noir. L'ambiance de cette nouvelle est assez angoissante et le récit est très prenant. Ce n'est pas une des nouvelles les plus connues de l'écrivain mais elle contient certains des thèmes chers à l'auteur : sciences, mysticisme et horreur.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          70
Vite lu
Une nouvelle se lie vite heureusement car l'histoire est inintéressante très mal racontée brouillon Enfin sur kindle c'est gratuit c'est le seul point possitif
Commenter  J’apprécie          70
Du Lovecraft concentré!
Un recueil désormais public accessible gratuitement donc allez y foncez découvrir l'auteur qui a créé la littérature fantastique gothico-horrifique !

Une sorcière hante une maison ou deux jeunes mathématiciens vont à la rencontre de leur limite de croyance et d'études scientifiques.

Comme à son habitude l'auteur nous plonge avec son vocabulaire bien à lui dans un monde pervers de misères psychologiques et de magies universelles. La puanteur des lieux peut se ressentir par ses mots justes et graveleux, la plume satirique nous fera attendre jusqu'au bout des dernières pages pour apprécier l'horreur totale de l'histoire et de ses précurseurs.

Un livre « facile » pour commencer les oeuvres de Lovecraft, si vous tombez sous le charme les mondes désenchantés de H.P. Lovecraft seront une évasion hors du commun pour vous.
Commenter  J’apprécie          60


Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (282) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Affaire Charles Dexter Ward

Dans quelle ville débute l'histoire ?

A Providence
A New York
A Los Angeles
On ne sait pas.

9 questions
80 lecteurs ont répondu
Thème : L'affaire Charles Dexter Ward de Howard Phillips LovecraftCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..