J'ai terminé dans la douleur ce classique de
Lovecraft, qui m'est apparu comme la plupart des
Lovecraft lus auparavant : verbeux, descriptif jusqu'à l'indigestion, rempli de ses habituels adjectifs obsessionnels (comme "cyclopéen" ou "opalescent"), sans l'ombre d'un enjeu ou d'un suspense puisque comme toujours à la première personne du singulier et au passé.
On peut reconnaître quelque chose au reclus de Providence : il ne sortait certes pas de chez
lui, mais il était très au fait des découvertes scientifiques de son temps (en l'occurrence ici, tout ce qu'avaient découvert les expéditions en Antarctique, comme celle de
Shackleton).
Au moins nous aura-t-il épargné cette fois ses lubies racistes.
Et il faut
lui reconnaître autre chose : une vertu soporifique.
J'ai perdu le compte du nombre de soirs où je me suis endormi dessus, alors que ce n'est pas très long.
Lovecraft restera définitivement pour moi un écrivain surcoté.
Commenter  J’apprécie         130