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sur 842 notes
C'est grâce à mon amie babelionaute Nicolak que j'ai enfin remis les pieds chez Howard Phillips Lovecraft. J'ai fait la découverte de cet auteur en 1972 avec deux romans qui étaient parus aux éditions J'ai lu : l'affaire Charles Dexter Ward et Dagon un recueil de nouvelle. Il m'a fait naviguer ensuite à vue entre la folie et un imaginaire peuplé de monstres et de démons. Sa force de persuasion qui est aussi sa propre marque de fabrique, réside dans sa façon toute lovecraftienne de nous présenter et décrire ses monstres. Sans trop de détails, avec juste ce qu'il faut et de manière suffisamment précise, il sait nous faire peur jusqu'à nous empêcher d'éteindre avec sérénité notre lampe de chevet, une fois la lecture terminée.

Avec les montagnes hallucinées, j'ai eu pourtant un peu de mal à retrouver l'auteur de ma jeunesse. Si j'ai réussi à trembler une ou deux fois au détour d'un couloir, je n'ai pas retrouvé le côté immersif de l'écrivain fantastique. Les monstres était toujours là, l'aventure surnaturelle aussi, le héros scientifique et cartésien bien présent ; mais la sauce n'a pas pris et le soufflet est vite retombé. L'histoire avait pourtant bien commencée. Une expédition vers les terres australes avec géologue, biologiste et spécialistes de la survie en milieu polaire, qui partent ensemble étudier la faune et la flore antarctique. On se retrouvera bien vite avec un camp dévasté par une créature démoniaque, une fuite effrénée dans les solitudes glacées qui se terminera par la découverte d'une cité cyclopéenne ayant appartenue à cette fameuse race des Anciens, chère à Lovecraft.

On peut aussi se rassurer sur le style et la prose de notre ami Howard. Son écriture n'a pas pris une ride. Elle est toujours aussi fluide et permet de se tenir en haleine tout au long des 256 pages du roman. L'efficacité comme le rythme sont bien présents dans cette histoire. Si ses écrits restent sombres et angoissants, ils sont toujours aussi tranchants et puissants. Les personnages sont comme à leurs habitudes dans des situations sans espoir et vouées à l'échec. Enfin et sans surprise, on tombe sur le Necronomicon d'Abdul Alhazred. Souvent mentionné et jamais vu par le commun des mortels, le livre des grand Anciens est bien présent dans le scénario. On renoue ainsi pour notre plus grand plaisir avec les créatures extraterrestres sorties tout droit du cerveau enfiévré de cet écrivain qu'on dit maudit.

Vous l'aurez compris, si j'ai pu être légèrement déçu à la lecture des montagnes hallucinées, j'ai quand même retrouvé la patte de mon ecrivain hors du commun. S'il arrive que Les auteurs d'hier semblent moins percutants que ceux d'aujourd'hui, c'est souvent parce que nous devenons plus exigeants avec nos yeux de vieux lecteurs expérimentés. Je me replongerai certainement dans un autre Lovecraft, je pense qu'il a encore beaucoup de choses à nous dire et surtout à nous montrer. Il continuera toujours d'inspirer et d'effrayer les nombreux lecteurs de science-fiction comme de fantastique mais les autres aussi. Il est difficile d'imaginer pouvoir être un jour désabusé par un auteur de cet acabit.


« Il est absolument indispensable, pour la paix et la sécurité de l'humanité, qu'on ne trouble pas certains recoins obscurs et morts, certaines profondeurs insondées de la Terre, de peur que les monstres endormis ne s'éveillent à une nouvelle vie.»

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Première rencontre avec Howard Phillips Lovecraft.
Une rencontre sans préjugés qui m'a ouvert une nouvelle perspective littéraire, celle d'un fantastique aux allures rétro mais au traitement dynamique, pointu et bien rythmé.

"Les montagnes hallucinées" ne sont pas si hallucinantes que ça si je me base uniquement sur les sensations qu'elles m'ont procurées mais il est indéniable qu'il y a dans ce récit une réelle recherche de modernité (pour l'époque) et de suspense.

***ALERTE SPOILERS***
Antarctique, vraisemblablement dans les années 30.
Une équipe de chercheurs, scientifiques, géologues et explorateurs austraux mènent une expédition de forage qui aboutit à la découverte d'une chaîne de montagnes surclassant l'Himalaya et recelant de bien funestes mystères. Après un premier temps fort avec l'extermination violente d'une partie du staff, le narrateur entraîne le lecteur dans la découverte d'une citée morte aux dimensions cyclopéennes qui révélera (un peu facilement à mon goût) le mystère d'une civilisation extra-terrestre que les deux protagonistes principaux ne pourront pas identifier avec certitude comme une potentielle alliée ou une redoutable prédatrice de l'homme.

Je l'ai dit, la narration est très pointue et rythmée, ce qui est un bon point quand on sait que le récit est composé à 80% de descriptions et à 20% d'action. Mieux vaut en effet être précis pour rendre crédible l'univers fantastique totalement nouveau inventé par l'auteur. le narrateur racontant un récit passé, il n'y a de ce fait aucun dialogue, ce qui alourdit quand même pas mal l'ensemble et diminue les effets d'angoisse (fatalement, s'il peut le raconter, c'est qu'il s'en est sorti). Et pourtant, tenant compte de mes insondables lacunes scientifiques (j'ai parfois dû m'accrocher), j'ai pris un certain plaisir à imaginer cette cité morte au coeur de montagnes si hautes qu'elles défient les hommes et les dieux. Mes seules réticences sont venues de la difficulté que j'ai toujours eue (depuis les bancs de l'école) à me projeter dans l'espace et à concevoir des décors en 3D à partir d'un simple texte descriptif. On sent bien que c'est très clair dans la tête de Lovecraft mais pour le lecteur c'est un peu plus le fouillis, même si l'auteur nous aide parfois par l'évocation d'artistes tels que Nicholas Roerich auquel il est possible de se raccrocher.

Au fil de ma lecture, j'ai beaucoup songé à Barjavel et à sa "Nuit des temps". Je ne peux m'empêcher de penser qu'il a dû lire voire s'inspirer de ce roman de Lovecraft tant le thème majeur du pôle dévoilant des mystères immémoriaux semble riche en possibilités. C'est aussi cette agréable réminiscence qui m'a incitée à plonger dans cette nouvelle aventure polaire.
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Il faut avoir lu L'appel de Cthulhu pour pouvoir maîtriser la compréhension du texte qui mentionne les Grands anciens, le grimoire fictif du Necronomicon et les êtres fantastiques venant du cosmos, habitant sous le mer, ayant un système de branchies. La liste des êtres et choses fantastiques est longue. La magnifique écriture de HPL est telle que le lecteur est envouté page après page. Tout de même il y a une histoire sous tendue, mais c'est le règne du fantastique qui domine avec des dimensions gigantesques, des temps qui se mesurent en millions et même en milliards d'années. Un critique geek suggère l'ordre de lecture suivant pour aborder cette oeuvre titanesque: 1) L'appel de Cthulhu 2) Les Rats dans les murs 3 La Couleur tombée du ciel 4) Les Montagnes hallucinées 5) le Cauchemar d'Innsmouth 6) Dagon. Un ordre que j'approuve avant de continuer à se régaler avec les autres milliers d'histoires, de nouvelles et de lettres.
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Aaah Lovecraft.. ça faisait un bail. Assez client de cet auteur, je ne connaissais pas ce court recueil de deux nouvelles, Les Montagnes Hallucinées et Dans L'abîme du Temps, écrites pendant l'entre-deux guerres.

Bon, je vais faire simple, direct, et vous épargner le suspense: c'est bien du Lovecraft.
Véritablement conquis par l'univers des textes de l'écrivain, je dois reconnaître que quand on en a lu un, on les a tous lus. Les histoires, le style, l'évolution du récit, les mythes... très peu de renouvellement... C'est le seul reproche que je peux lui faire, malheureusement pas des moindre.
Une fois qu'on le sait, soit on passe son chemin, soit on persiste, comme moi, car le charme continue d'opérer.

Comme souvent donc, c'est du récit, uniquement. Zéro dialogues. Sous la forme d'exutoire ou d'avertissement, le principal protagoniste relate une aventure effroyable qu'il escomptait, dans un premier temps, taire à tout jamais.
Le champ lexical de l'épouvante est surexploité, les entités cauchemardesques sont souvent déjà connues du lecteur averti, et - très important - il n'oublie pas de mentionner une bonne douzaine de fois le Nécronomicon, rassurez-vous.

Je fais dans la caricature (désolé pour les fans) mais je dois reconnaître que bizarrement, la recette fonctionne quand même. La grande force de Lovecraft, c'est la puissance de suggestion.
Avec des descriptions souvent très précises, il laisse le cerveau du lecteur faire la plus grosse partie du boulot. La mécanique s'enclenche et, personnellement, je m'égare souvent dans ma lecture, mon cerveau trahissant mes sens pour rejoindre mon imagination, dans des mondes sordides et torturés.

Autre point fort, lui non plus pas des moindres, c'est la qualité de ces histoires, tout simplement.
Difficile de résumer des nouvelles sans tout gâcher. Celles qui nous concernent aujourd'hui se passe respectivement en Antarctique et en Australie, sur les traces de ruines immenses hors du temps, et des créatures qui les ont jadis habitées. On fricote avec la folie tout le long de ces 250 pages. La question est de savoir si il s'agit de celle du personnage principal ou celle de l'auteur (celle du lecteur?), mais cela joue efficacement sur l'atmosphère du recit.

Moi qui ai toujours eu du mal avec les nouvelles, quelle mauvaise idée j'ai eu que d'apprécier cet auteur... Pas totalement sûr de moi, mais Lovecraft n'a jamais rien écrit d'autre, et je me damnerais volontiers pour lire un bon gros roman de ce monsieur.
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A la découverte de ce récit totalement fou, on peut se demander lequel de ces montagnes ou de l'auteur est le plus halluciné!
La quatrième de couverture peint un Lovecraft "reclus, malade et misanthrope, haïssant la modernité" (tu m'étonnes qu'il a tapé dans l'oeil de Houellebecq!), et c'est en effet ce qui transparait dans cette créature littéraire brûlante et fantasmagorique, aux accents du Frankenstein de Mary Shelley, saturée des mots "terrible", "monstrueux", "inhumain", "hideux", décrivant dans un suspens oppressant la découverte d'un monde aussi prodigieux qu'épouvantable au coeur de l'Antarctique. révélant une terreur indicible qui semble tout droit sortie des viscères de l'auteur.
C'est donc ça, Lovecraft! Une langue un peu difficile à apprivoiser, mais un imaginaire débordant dont le sens vaut d'être exploré.
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Du Howard Lovecraft pur et dur, malaisant et inquiétant a souhait. le tout sans le moindre dialogue, rendant le texte encore plus pesant.
On passe des pages à parcourir des cités englouties sans âge, perdues aux confins de l'Antarctique et de l'Australie.
On ne peut pas dire que le dénouement soit le but de ces 2 nouvelles, mais comme pour Rendez-vous avec Rama, l'histoire se suffit à elle-même et permet un récit réussi, rapide à lire mais qui laisse des traces...
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On ne comprend pas grand-chose à cette histoire mais c'est le but. le mec qui la raconte a eu le cerveau défoncé par ce qu'il a vécu. Parti en expédition scientifique aux confins encore inexplorés de l'Antarctique, il se heurte avec son équipe à des phénomènes disproportionnés (une terre sauvage et vierge de toute humanité, comme vous ne pouvez même pas l'imaginer) et inhumains (le reste de l'humanité ne peut plus exister dans de telles conditions).


Nous ne connaîtrons l'histoire que par bribes. Pour notre équilibre nerveux et notre santé mentale, il semblerait d'ailleurs qu'il vaille mieux ne pas trop en savoir… Les bases de nos connaissances (scientifique, historique, religieux, biologique) pourraient être complètement remises en compte si nous prenions en considération les découvertes de cet équipage. Heureusement, les survivants n'en ont pas soufflé le moindre mot à leurs semblables en rentrant chez eux. « Il est absolument indispensable, pour la paix et la sécurité de l'humanité, qu'on ne trouble pas certains recoins obscurs et morts, certaines profondeurs insondées de la Terre, de peur que les monstres endormis ne s'éveillent à une nouvelle vie ».


LOL, Lovecraft doit-il être jeté au fond des cageots psychiatriques ? Un être humain qui écrit des trucs pareils peut-il vivre en toute liberté sans menacer la vie de ses congénères ? « Au sommet du torse, un cou court et bulbeux, gris plus clair, avec des sortes de branchies, porte ce qui semble une tête jaunâtre en forme d'étoile de mer à cinq branches, couverte de cils drus de trois pouces, des diverses couleurs du prisme. Tête épaisse et gonflée d'environ deux pieds d'une pointe à l'autre, avec des tubes flexibles jaunâtres de trois pouces sortant au bout de chaque pointe. Au sommet, une fente, juste au centre, probablement un orifice respiratoire. Au bout de chaque tube, une expansion sphérique où une membrane jaunâtre se replie sus le doigt, découvrant un globe vitreux d'un rouge iridescent, un oeil évidemment. Cinq tubes rougeâtres un peu plus longs partent des angles intérieurs de la tête en étoile et finissent en renflements, comme des sacs de même couleur qui, sous la pression, s'ouvrent sur des orifices en forme de calice de deux pouces de diamètre, bordés de sortes de dents blanches et aiguës. Tous ces tubes, cils et pointes de la tête en étoile de mer étroitement repliés ; tubes et pointes collés au cou bulbeux et au torse. Surprenante souplesse en dépit de l'extrême fermeté ». Cela dénote une fascination certaine pour les séances d'autopsie qui ne peuvent se pratiquer –vous le savez- qu'à la condition de disposer d'organismes dont l'homéostase s'est récemment et définitivement effondrée.


Nous retrouvons pourtant des analogies entre cette histoire et la légende sumérienne des Anunnakis (« Ceux qui du ciel sur la Terre vinrent »). D'après ces légendes, ces mecs-là seraient venus de l'hyperespace jusqu'à notre planète, forçant un peu l'évolution biologique afin de façonner à leur guise un genre d'organisme malléable qui ferait les tâches les plus ingrates nécessaires au déroulement d'une vie quotidienne aisée. Pourquoi l'homme ferait-il figure d'exception dans le règne animal ? Avec la légende des Anunnakis, plus besoin de se casser le cul à récolter des petits fossiles et à faire du bricolage de lignée évolutive. Lovecraft écrit : « Quand les Anciens à tête d'étoile eurent synthétisé sur cette planète leurs formes alimentaires simples, et élevé une bonne réserve de shoggoths, ils développèrent d'autres groupes cellulaires sous d'autres formes de vie animale et végétale, pour différents usages, éliminant celles dont la présence devenait encombrante ».


Même les êtres supérieurs ne durent pas toute une éternité. Je n'ai pas trop compris s'ils avaient finalement disparu de notre planète ou pas (c'est peut-être aussi le cas de John Carpenter qui fournit dans « The thing » une interprétation inspirée de cette nouvelle, mais ne s'engage pas à donner une conclusion ferme) mais il semblerait qu'ils s'en soient pris plein la gueule à un moment donné et que leurs petites créations en aient profité pour prendre leur autonomie dans des contrées moins hostiles.


Quoiqu'il en soit, il serait préférable que personne n'en sache rien. Fin des théories complotistes à deux balles sur le gouvernement, daesh et tutti quanti : celles-ci pèsent encore plus lourd.
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Je n'avais encore rien lu de Lovercraft avant de lire ce court roman. Je voulais en apprendre plus sur la créature appelée Shoggoth.

Cette histoire est étiquetée terreur mais je n'ai rien lu de bien effrayant ou d'angoissant comme dans le livre Stargate SG1 : Permafrost de Sally Malcom (cela se passe en Islande mais peu importe) qui m'a bien fait flipper.

Dans la bibliothèque où je travaille nous avons beaucoup de livres sur l'histoire de l'exploration de l'Antarctique et jusqu'à la découverte de la civilisation des Anciens tout à l'air plausible et bien documenté d'un point de vue scientifique. J'ai bien envie de ressortir une carte de l'époque pour retracer leur voyage.

J'ai trouvé la rencontre avec le Shoggoth un peu décevante et cela manquait de dialogues (il n'y en a pas ^^). Par contre, l'auteur a éveillé ma curiosité et j'ai bien envie d'en apprendre plus sur le mythe de Cthulhu et le fameux Necronomicon.
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Que dire qui n'ait déjà été dit sur ces Montagnes Hallucinées, tout comme sur Lovecraft, dont j'aime bien la plume, certes, mais sans accrocher chaque fois à fond à tout ce qu'il écrit.
Plonger dans un univers scientifique et tomber nez à nez avec l'irrationnel et la folie est une approche originale, encore que depuis le temps que celui-ci est sorti, on a une impression de déjà vu, qui ne devrait pas être, les autres étant arrivés bien après l'écriture de ces nouvelles. Mais je l'avais déjà lu à l'époque et trouvé ça nouveau, donc je maintiens mon expression "approche originale".
Hormis ceci, les termes scientifiques peuvent rebuter le lecteur lambda, tout comme les interminables descriptions, mais l'auteur a voulu se montrer très précis et personnellement, ça m'a intéressée. Ce qui manque un peu, c'est le rythme et l'action, fatalement.
Malgré tout, nos propres peurs ressortent et l'angoisse nous étreint parfois sur certains passages, mais certains devront s'accrocher pour faire l'impasse sur le reste, car ce livre n'est pas du tout immersif.
Vous l'aurez compris, je reste donc sur un avis mitigé, je l'ai moins apprécié en l'ayant relu qu'à l'époque où je l'ai découvert. Peut-être qu'il est certains textes pour lesquels il serait préférable de rester sur notre impression première, l'impatience de la découverte, un regard neuf donc, et surtout avec 20 ans de moins et une tonne d'autres lectures entre deux.
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Le professeur William Dyer, géologue de l'université de Miskatonic dans le Massachusetts et son équipe partent pour une expédition vers les terres australes.
Accompagnés de scientifiques ( géologues, biologistes, physiciens et météorologues ) + leurs assistants, ils partent de Boston et emportent du matériel perfectionné de forage, du matériel de survie + 55 chiens avec les maîtres chiens, des avions pour se déplacer, prendre des photos de la calotte glaciaire, des baleiniers et leurs commandants pour le transport.
Dyer, le professeur Lake ( biologiste ) et le docteur Danforth vont commencer l'installation des camps pour résister aux vents forts, à la tempête et surtout au grand froid ! Ils découvrent une chaine de montagnes gigantesques ( + grandes, + hautes que l'Himalaya ). Après avoir creusé dans le fond d'une grotte souterraine, ils trouvent des restes de créatures mi animales/mi végétales, ils en préservent 14 spécimens dont 6 en mauvais état. En raison de leur similitude avec les créatures mythiques du" Necronomicon", ils les nomment les Anciens.
Peu de temps après, le camp est dévasté, les hommes déchiquetés sauf un homme et son chien qui ont disparu.
Ils découvrent des monticules de neige en forme d'étoiles, contenant chacun une créature !
A bord de leur avion Dyer et Danforth vont découvrir une cité de pierres composée de cubes et de cônes. Ils vont grâce à des gravures, bas reliefs, frises retracer l'histoire des Anciens qui vinrent sur Terre pour bâtir leurs cités avec l'aide des" Shoggoths " de la mer : des êtres gélatineux qui peuvent changer de forme, d'aspect et qui leur obéissent comme des esclaves, ils les aidaient à construire les cités cyclopéennes ( présents dans le mythe de Cthulhu ) et, au jurassique, les Anciens avaient été envahis par des Mi-Go ( extraterrestres fongiques crées par Lovecraft et qui ressemblent à des Yéti de l'Himalaya ) venus de Pluton. Dyer et Danforth trouvent les traces des Anciens et s'enfuient vers leur avion, poursuivis par le hululement d'un Shogggoth !
Avec ces montagnes " folles", Howard Phillips Lovecraft construit en 1931 les bases fondatrices de la science fiction et de l'horreur !
Récit agréable, poétique, documenté mais avec trop de références qui alourdissent la lecture !
L.C thématique de janvier 2022 : un(e) auteur(e) U.S/Canada.
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