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Critique de Mermed


Quand ton nom ne sera plus qu'une pâle légende,
Oscar-Vladislav, dans ta chambre si loin de tout bruit,
pendant que se répand en toi l'invisible mélancolie,
qui sait si le mensonge de tes pensées
ne sera pas la réalité de nos oublis,
dans le paysage décoloré de nos souvenirs
d'un extrême Novembre qui enlinceule
nos âmes d'une blanche accalmie,
alors que nos pauvres âmes en esclavage si long,
ferment la porte de nos rêves si courts ?

Il est doux, il est sage - n'est-ce pas, Fernando ?
de n'être rien, de ne vouloir être rien,
mais de porter en soi tous les rêves du monde.
Quand on blesse un poète on perd l'éternité...
Comment donc saurait-on que la vie est un vide
que l'on comble avec de l'erreur,
quand sur la table étroite où les muets voyages
des veilles de Jadis ont, entre la Bible et Shakespeare,
bousculé toutes les îles des archipels d'encre?
Qui sait si demain, le mensonge de nos pensées
ne sera pas la réalité de l'oubli ? 
Qui sait si la pensée n'est autre que
l'encensement imbécile des trompeurs de peuples ?

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