Qu'il est difficile d'exprimer ce que j'ai pensé de ce roman, aux allures de conte philosophique - il y a en effet un petit quelque chose de Micromégas dans sa structure, ses réflexions -, totalement envoûtant, que j'ai lu en apnée.
L'on se sent tout petit lorsque l'on part avec le faune, qui choisit d'aller à la rencontre d'Astrée, une petite fille seule survivante de sa civilisation, qui s'ennuie sur sa montagne terrestre, ce parce qu'il veut connaître le destin de sa propre civilisation, et que les deux voyagent pour ce faire dans les confins du temps, de l'espace, de l'Humanité, en une extraordinaire plongée dans le destin des civilisations, tributaire des choix qu'elles auraient fait au fil d'années, de siècles, de millénaires, pour vivre, survivre, s'adapter.
Un roman brillant, pertinent, qui incite à de nombreux questionnements sur l'univers qui nous entoure, et nous permet de vivre.
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