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Critique de traversay


Où s'arrête la fiction et où commence la vérité ? Ou bien l'inverse. Une problématique vieille comme la littérature dont les auteurs aiment s'approprier toutes les subtilités, mise en abyme comprise. Dans le genre, la jeune romancière mexicaine Valeria Luiselli est particulièrement douée. Dans Des êtres sans gravité, ses intrigues sont excessivement poreuses, de plus en plus à mesure que le livre avance. Une ménagère à Mexico qui écrit un roman sur son existence quelques années plus tôt à New York. Travaillant pour un éditeur, elle découvre le poète mexicain Owen qui a vécu la bohème d'une vie américaine au côté de Garcia Lorca, entre autres . Elle comble les vides et lui invente un quotidien et des pensées intimes. Et puis, c'est le poète lui-même qui prend le relais et raconte … Bref, ça a l'air compliqué mais la souplesse de l'écriture de Valeria Luiselli rend l'entreprise plus qu'agréable à condition de se laisser aller et de dériver sans se poser (trop) de questions. Un talent prometteur que cette jeune romancière
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