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Critique de Hugo


Tout petit nous somme formatés à la violence, concours de « bite » en tout genre pour serrer la plus belle, virilité à affirmer, on joue des coudes et des poings pour s'affirmer, des fois tu es doué, des fois pas, cette violence m'étonnera toujours, mais à quoi bon lutter, elle est là en nous

Ma mère : Je serais tellement fier de toi si tu défilais sur les Champs-Élysées le 14 Juillet…

Moi : Oh moi tu sais, tuer des gens, ce n'est pas forcément une vocation

Ma mère : Non juste défiler pour le PRESTIGE…

Elle est gentille ma mère, elle croit aussi que Claude François est vivant, que son mec est capable de trouver des sources avec sa baguette de sourcier et que les magnétiseurs te guérissent… Enfin là n'est pas le sujet.

La guerre est ancrée dans notre culture depuis belle lurette, l'auteur commence par les grecs et poursuit avec les chinois, les indiens, la chevalerie, la révolution, Napoléon, les deux guerres mondiales : Nagasaki, Hiroshima, Égypte, Israël, le terrorisme… Et j'en oublie

En introduction de chaque chapitre, l'auteur dissèque une bataille, puis il explique de quelle manière on se massacre et les raisons du massacre, Pourquoi on perd ou pourquoi on gagne…

Entre théorie et pratique, il existe un hasard de la guerre, indomptable lié à de nombreux facteurs : la culture propre de chaque civilisation, le code d'honneur, les croyances, les enjeux politiques, bref on peut anticiper en créant un art de guerre, mais il est impossible de calculer ce hasard et la pratique diverge souvent du plan de départ plus théorique et souvent plus romantique

Pour ma part, les parties les plus intéressantes sont la chevalerie, la seconde guerre mondiale dans les îles du pacifique entre Japonais et Américains qui se haïssent, le conflit entre Égyptiens et Israéliens, et son analyse objective sur le terrorisme avec le recul nécessaire, loin des stéréotypes racistes et religieux qui gangrènent l'Amérique (et d'autres) depuis trop longtemps…

Alors guerrier, Chevalier, soldat, révolutionnaire, héros, terroriste, ennemi…

On est tous le quelque chose de quelqu'un, On est du côté de notre culture, de nos croyance et de notre morale souvent liée à notre pays, mais quel est le bon côté de la barrière, qui a raison et qui à tort ?

Pas moi en tout cas

La critique de "Walktapus" est bien plus sérieuse, meilleure et complète que mon avis. Je reconnais volontiers mes limites pour ce type d'ouvrage, par conséquent je vous invite à prendre deux minutes pour lire sa critique car il explique d'une façon plus littéraire et détaillée la véritable portée de ce bouquin d'une grande richesse culturelle sur l'art de la guerre

Peace and love les copains
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