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Critique de NicolaK


Un piano à queue sur l'estrade d'une église. Zoé et Lucas, 17 ans, jeunes prodiges, s'apprêtent à interpréter des oeuvres de Brahms, Debussy, Chopin, Litszt et Scarlatti, jouées à quatre mains.

Nous sommes à Bristol, en août 2014. Dehors, la canicule, mais il fait froid dans l'édifice.

Alors que les ados avaient à peine commencé, un grand cri, suivi d'un bruyant remue-ménage, se fait entendre dans la nef.
Un homme s'en prend violemment à Zoé, lui demandant comment elle ose se produire en ce lieu après avoir tué sa fille.

C'est alors que dès le début, on apprend que la mère de la gamine mourra quelques heures après.

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La fille idéale est un roman choral assez bizarrement orchestré.

Nous avançons dans l'histoire au fil de très courts chapitres dans lesquels la chronologie est plutôt malmenée.
Au final, le "présent" n'est concentré que sur deux jours.

Zoé prend le lead en mélangeant présent et passé dans chaque tranche de récit, ce qui fait que l'auteur ne nous révèle que petit à petit les événements qui ont jalonné la vie des personnages pour en arriver à la situation actuelle.

Puis arrive Sam, jeune avocat de Zoé, commis d'office pour l'épauler après l'accident. Quel accident ? nous demandons-nous... il faudra attendre un bon moment pour savoir ce qu'il s'est passé.

Suit Tessa, soeur de Maria, maman de Zoé. Vétérinaire sympathique mariée à Richard, évoqué à moult reprises bien que longtemps absent du récit.

Tous les personnages ont droit à leur temps de parole.

J'ai failli oublier de dire qu'après le fameux accident, dans le présent donc, Maria et Zoé se sont installées avec Chris et Lucas dans une immense villa.
Zoé appelle leur nouvelle existence "la vie de la Deuxième Chance"... mais est-ce bien une "chance" ?

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Mon ressenti : Après avoir été ballotée dans tous les sens et m'être pris les pieds dans le tapis pour atterrir dans la piscine sans ma bouée canard, j'ai bien accroché à l'histoire et me suis attachée aux personnages (sauf Chris, rigoriste intransigeant, maître des règles et des cases dans lesquelles son entourage doit évoluer).

Un page turner efficace une fois que le puzzle prend forme.
J'ai partagé les moments intenses avec les divers protagonistes. J'étais vraiment bien dans ce livre.

Puis vinrent les pages finales... et alors là, je suis restée sur ma faim.
Le final est expéditif et bâclé. Après avoir refermé le livre j'avais plus de questions que de réponses.
On aurait dit que l'autrice n'avait plus le droit de développer la chute, contrainte à une certaine limite de pages.
Un bon moment de lecture, malheureusement gâché.

J'en lirai quand même le roman suivant, parce que l'autrice m'avait bien embarquée avecson premier livre, Ne pars pas sans moi.
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