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Critique de amelefebvre
Attention, ce commentaire est un résumé du premier tome avec mon avis tout du long. Ne pas lire si vous n'avez pas encore lu le livre.
Je ne m'attendais pas à ce qu'on plonge directement dans l'action (fait que Juliette se retrouve dès le début avec quelqu'un dans sa cellule/chambre). Je pensais qu'on allait la voir seule un peu plus longtemps, qu'on allait plonger dans ses pensées (et sa folie). On m'avait parlé du style de l'autrice, du fait que certaines phrases étaient barrées et c'est vrai que niveau écriture, c'est très sympa à lire mais je comprends qu'on puisse en faire une overdose. Finalement, ce n'est pas plus mal qu'Adam soit directement intégré. de cette façon, on n'a pas le temps de s'ennuyer ou de se prendre la tête avec la grammaire de la narratrice.
Par contre, le monde dystopique, je ne l'ai pas vraiment vu. Juliette nous apprend que la société est régie par le Rétablissement, Adam nous fait comprendre qu'être libre ou être en cage, c'est un peu la même chose... Bon okay, mais pourquoi ? Comment en sont-ils arrivés là ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Malheureusement, ce n'est pas Juliette qui va nous donner des réponses.
J'avais un peu du mal à capter le caractère de Juliette au début et à partir du moment où on l'a autorisée à sortir de l'asile, j'ai compris qu'on allait à nouveau avoir le personnage du gentil-et-innocent-qui-va-sauver-le-monde alors qu'elle a un don tout sauf innocent.
Juliette comprend qu'elle a été "trahie" par Adam. Je mets des guillemets parce que bon...en soit, on le connait pas bien. Il est sympa, et apparemment très beau, mais Juliette ne sait rien à propos de lui et je m'attendais vraiment à ce qu'elle soit plus méfiante vis-à-vis de n'importe qui qu'on aurait placé avec elle. Excusez-moi mais si je me retrouve dans un asile pendant autant de jours, seule, sans activités et en entendant des gens hurler tout le temps...ma première réaction ne serait pas de faire amie-ami avec mon nouveau coloc. Surtout qu'Adam a montré qu'il se méfiait d'elle dès la première seconde (et il a eu raison je trouve). Mais on va mettre ça sur le compte du mal-être mental de Juliette.
Ensuite, vient Warner. Warner qui lui aussi est beau (ah tiens, ça change !). Je ne sais pas pourquoi mais tous les personnages importants ont cette particularité. Warner qui nourrit, loge et blanchit Juliette. le remerciement de Juliette ? Lui répéter que c'est un malade et un psychopathe. Alors je sais bien qu'elle a vécu seule un petit moment mais ça n'excuse pas le fait qu'elle devrait se montrer un tout petit peu plus reconnaissante envers celui qui la sort de son trou. (Et à ce niveau-là de ma lecture, je n'ai pas encore de préférence pour Adam ou Warner, je précise).
La romance commence, un truc à la Roméo-et-Juliette mais pas spécialement écoeurant donc ça va. En parallèle, Juliette se retrouve donc à vivre comme une princesse dans une cage dorée, avec un garde du corps qui est en fait un brave et jeune soldat amoureux d'elle et elle arrive encore à se plaindre parce qu'elle doit passer du temps avec le fils du dirigeant du Rétablissement. Quand j'ai vu qu'elle passait parfois des heures avec lui et qu'il lui expliquait ses projets mais qu'elle ne détaille pas, j'ai un peu eu envie de la tarter. Pour une fois qu'on aurait pu en apprendre plus sur le monde dans lequel ils vivent ! Non, mademoiselle ne veut juste pas en entendre parler.
D'ailleurs, j'ai trouvé ça extrêmement bizarre que Warner ne teste pas ses capacités dès son arrivée au QG. Si je devais embaucher quelqu'un, je souhaiterais voir de quoi il/elle est capable avant de lui donner une chambre et de l'inviter à ma table.
Alors okay, je pourrais être du côté de cette gentille et très jolie fille (tiens, elle aussi est belle ! Alors qu'elle est sous-alimentée et qu'elle doit ressembler à un zombie mais bon, chacun ses goûts dirons-nous). J'aurais pu la comprendre : avoir la capacité de faire souffrir quelqu'un rien qu'en le touchant (même accidentellement) ça doit pas être cool si t'as un bon fond. Mais je comprends pourquoi Warner s'y intéresse autant. Parce que pour les méchants, ça doit juste être génial ! Dommage pour lui, notre héroïne ne veut pas faire de mal aux gens. Alors que bon, je trouve qu'avec une bonne manipulation mentale, elle aurait pu devenir une super alliée pour le Rétablissement. Dommage qu'on se coltine à nouveau dans un livre de dystopie une héroïne gentille. J'aimerais pour une fois avoir le point de vue de quelqu'un qui est complètement en accord avec la société mise en place et qui sème le chaos "pour le bien commun" et qui voit peu à peu son monde s'écrouler à cause d'un.e petit.e merdeux.se.
La romance se poursuit, Warner teste Juliette pour vérifier de quoi elle est capable mais ça traumatise cette pauvre fille donc Adam lui promet la fuite. Adam, l'amoureux transi, qui est le seul à pouvoir la toucher. Mouais...j'ai envie de dire : elle a sûrement pas toucher grand monde dans sa vie donc comment être sûr qu'Adam soit le seul ? J'avais envie que Warner le découvre plus tôt, qu'il la teste plus. Elle passe deux semaines chez lui et honnêtement, je ne sais pas comment elle a passé ses journées... Vient la fuite et bam! Warner touche Juliette. Retournement de situation. Adam n'est donc plus le seul et l'unique à être immunisé. J'ai eu une théorie hyper naze tout droit sortie du monde des Bisounours sur le fait que seuls Adam et Warner puissent la toucher. J'ai pensé au départ que seuls les gens qui aimaient vraiment Juliette seraient capables de la toucher. Mais évidemment, c'était pas ça.
Bref, ils s'enfuient et trouvent refuge chez Adam. Tiens, il a une maison ? Tiens, il a un frère ? Tiens, aucun parent à l'horizon ? Encore une fois, je me dis que Juliette aime un gars qu'elle ne connait pas. Et à chaque fois que je me faisais la réflexion, Juliette parlait de son enfance où elle "connaissait de loin" Adam. Mais ça n'explique pas d'où sort le petit frère ni où sont leurs parents.
Et en parlant de famille, je trouve ça assez bizarre que Juliette ne se demande pas une seule fois ce que sont devenus ses parents à elle. J'aurais été curieuse à sa place. Même si elle a vécu l'enfer dans son enfance, et en partie à cause d'eux, elle en parle quand même assez souvent pour qu'on sente qu'elle y est attachée (parce qu'ils représentaient les seules personnes dont elle a été proche à un moment dans sa vie).
Et alors qu'ils peuvent se reposer un peu, Kenji débarque. Kenji, pote soldat d'Adam, qu'on a croisé deux secondes, entendu mais pas vu. Kenji qui est un peu lourd mais qui semble fidèle. On comprend pas trop si Adam est ami avec lui ou s'ils sont juste bons camarades. Mais comme Juliette l'invite à rester et qu'Adam ne peut rien refuser à ses beaux yeux, Kenji reste.
Les méchants débarquent, ils s'enfuient tous les trois en emportant le petit-frère, péripéties, action, Warner qui retrouve Juliette, Adam qui se fait torturer, Juliette qui tire sur Warner qui est pourtant hyper content de la retrouver et de pouvoir la toucher (et on sent vraiment qu'il est sincère ce pauvre gars), Juliette qui sauve Adam (y a même pas un soldat qui le surveille ? WTF), Kenji qui les emmène dans une planque secrète et rencontre avec Castle et le Point Oméga. Fin du premier tome.
Je vous cache pas que je suis mitigée. Il y a de bonnes idées mais aussi des points obscurs. On n'apprend rien sur la vie extérieure, à quoi ressemble le quotidien d'un citoyen lambda. On a quelques indices avec le frère d'Adam mais c'est tout. C'est dommage pour une dystopie je trouve. Et je suis pas fan de la tournure "super-héros" que prend l'histoire quand on se retrouve au Point Oméga. Évidemment, j'aurais parié que Juliette n'était pas la seule à avoir un don mais ça me semble un poil pas crédible d'en avoir pu regrouper autant dans un seul endroit. L'écriture est sympa et originale, c'est la première fois que je vois des mots barrés dans un roman. Niveau personnages, même si on les découvre tous peu à peu et plus certains que d'autres, on peut deviner certains trucs. On devine qu'Adam ne sert que de premier amour à Juliette. On devine que celle-ci va se révéler hyper badass et va tuer des méchants à un moment donné. On devine que Warner est le bad boy à l'enfance traumatisante qui cache ses blessures sous un masque. On devine que Kenji est juste le super ami fidèle qui a plein d'humour et d'énergie à revendre mais qui va être un vrai leader pour nos personnages principaux. le reste des persos...J'ai pas trop d'avis dessus. le petit frère va rester bien sagement caché, les jumelles guérisseuses sont fades et ne servent qu'à être les amies présentes lors de l'affrontement, Winston le blasé est un peu cliché mais on l'aime bien quand même et idem pour Brendan. Castle...je suis assez mitigée. J'ai l'impression qu'il va péter les plombs à un moment donné. Pour l'instant, c'est le leader des gentils mais j'ai l'impression qu'il est plus ambitieux que ce que les gens veulent croire/voir.
Je ne m'attendais pas à ce qu'on plonge directement dans l'action (fait que Juliette se retrouve dès le début avec quelqu'un dans sa cellule/chambre). Je pensais qu'on allait la voir seule un peu plus longtemps, qu'on allait plonger dans ses pensées (et sa folie). On m'avait parlé du style de l'autrice, du fait que certaines phrases étaient barrées et c'est vrai que niveau écriture, c'est très sympa à lire mais je comprends qu'on puisse en faire une overdose. Finalement, ce n'est pas plus mal qu'Adam soit directement intégré. de cette façon, on n'a pas le temps de s'ennuyer ou de se prendre la tête avec la grammaire de la narratrice.
Par contre, le monde dystopique, je ne l'ai pas vraiment vu. Juliette nous apprend que la société est régie par le Rétablissement, Adam nous fait comprendre qu'être libre ou être en cage, c'est un peu la même chose... Bon okay, mais pourquoi ? Comment en sont-ils arrivés là ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Malheureusement, ce n'est pas Juliette qui va nous donner des réponses.
J'avais un peu du mal à capter le caractère de Juliette au début et à partir du moment où on l'a autorisée à sortir de l'asile, j'ai compris qu'on allait à nouveau avoir le personnage du gentil-et-innocent-qui-va-sauver-le-monde alors qu'elle a un don tout sauf innocent.
Juliette comprend qu'elle a été "trahie" par Adam. Je mets des guillemets parce que bon...en soit, on le connait pas bien. Il est sympa, et apparemment très beau, mais Juliette ne sait rien à propos de lui et je m'attendais vraiment à ce qu'elle soit plus méfiante vis-à-vis de n'importe qui qu'on aurait placé avec elle. Excusez-moi mais si je me retrouve dans un asile pendant autant de jours, seule, sans activités et en entendant des gens hurler tout le temps...ma première réaction ne serait pas de faire amie-ami avec mon nouveau coloc. Surtout qu'Adam a montré qu'il se méfiait d'elle dès la première seconde (et il a eu raison je trouve). Mais on va mettre ça sur le compte du mal-être mental de Juliette.
Ensuite, vient Warner. Warner qui lui aussi est beau (ah tiens, ça change !). Je ne sais pas pourquoi mais tous les personnages importants ont cette particularité. Warner qui nourrit, loge et blanchit Juliette. le remerciement de Juliette ? Lui répéter que c'est un malade et un psychopathe. Alors je sais bien qu'elle a vécu seule un petit moment mais ça n'excuse pas le fait qu'elle devrait se montrer un tout petit peu plus reconnaissante envers celui qui la sort de son trou. (Et à ce niveau-là de ma lecture, je n'ai pas encore de préférence pour Adam ou Warner, je précise).
La romance commence, un truc à la Roméo-et-Juliette mais pas spécialement écoeurant donc ça va. En parallèle, Juliette se retrouve donc à vivre comme une princesse dans une cage dorée, avec un garde du corps qui est en fait un brave et jeune soldat amoureux d'elle et elle arrive encore à se plaindre parce qu'elle doit passer du temps avec le fils du dirigeant du Rétablissement. Quand j'ai vu qu'elle passait parfois des heures avec lui et qu'il lui expliquait ses projets mais qu'elle ne détaille pas, j'ai un peu eu envie de la tarter. Pour une fois qu'on aurait pu en apprendre plus sur le monde dans lequel ils vivent ! Non, mademoiselle ne veut juste pas en entendre parler.
D'ailleurs, j'ai trouvé ça extrêmement bizarre que Warner ne teste pas ses capacités dès son arrivée au QG. Si je devais embaucher quelqu'un, je souhaiterais voir de quoi il/elle est capable avant de lui donner une chambre et de l'inviter à ma table.
Alors okay, je pourrais être du côté de cette gentille et très jolie fille (tiens, elle aussi est belle ! Alors qu'elle est sous-alimentée et qu'elle doit ressembler à un zombie mais bon, chacun ses goûts dirons-nous). J'aurais pu la comprendre : avoir la capacité de faire souffrir quelqu'un rien qu'en le touchant (même accidentellement) ça doit pas être cool si t'as un bon fond. Mais je comprends pourquoi Warner s'y intéresse autant. Parce que pour les méchants, ça doit juste être génial ! Dommage pour lui, notre héroïne ne veut pas faire de mal aux gens. Alors que bon, je trouve qu'avec une bonne manipulation mentale, elle aurait pu devenir une super alliée pour le Rétablissement. Dommage qu'on se coltine à nouveau dans un livre de dystopie une héroïne gentille. J'aimerais pour une fois avoir le point de vue de quelqu'un qui est complètement en accord avec la société mise en place et qui sème le chaos "pour le bien commun" et qui voit peu à peu son monde s'écrouler à cause d'un.e petit.e merdeux.se.
La romance se poursuit, Warner teste Juliette pour vérifier de quoi elle est capable mais ça traumatise cette pauvre fille donc Adam lui promet la fuite. Adam, l'amoureux transi, qui est le seul à pouvoir la toucher. Mouais...j'ai envie de dire : elle a sûrement pas toucher grand monde dans sa vie donc comment être sûr qu'Adam soit le seul ? J'avais envie que Warner le découvre plus tôt, qu'il la teste plus. Elle passe deux semaines chez lui et honnêtement, je ne sais pas comment elle a passé ses journées... Vient la fuite et bam! Warner touche Juliette. Retournement de situation. Adam n'est donc plus le seul et l'unique à être immunisé. J'ai eu une théorie hyper naze tout droit sortie du monde des Bisounours sur le fait que seuls Adam et Warner puissent la toucher. J'ai pensé au départ que seuls les gens qui aimaient vraiment Juliette seraient capables de la toucher. Mais évidemment, c'était pas ça.
Bref, ils s'enfuient et trouvent refuge chez Adam. Tiens, il a une maison ? Tiens, il a un frère ? Tiens, aucun parent à l'horizon ? Encore une fois, je me dis que Juliette aime un gars qu'elle ne connait pas. Et à chaque fois que je me faisais la réflexion, Juliette parlait de son enfance où elle "connaissait de loin" Adam. Mais ça n'explique pas d'où sort le petit frère ni où sont leurs parents.
Et en parlant de famille, je trouve ça assez bizarre que Juliette ne se demande pas une seule fois ce que sont devenus ses parents à elle. J'aurais été curieuse à sa place. Même si elle a vécu l'enfer dans son enfance, et en partie à cause d'eux, elle en parle quand même assez souvent pour qu'on sente qu'elle y est attachée (parce qu'ils représentaient les seules personnes dont elle a été proche à un moment dans sa vie).
Et alors qu'ils peuvent se reposer un peu, Kenji débarque. Kenji, pote soldat d'Adam, qu'on a croisé deux secondes, entendu mais pas vu. Kenji qui est un peu lourd mais qui semble fidèle. On comprend pas trop si Adam est ami avec lui ou s'ils sont juste bons camarades. Mais comme Juliette l'invite à rester et qu'Adam ne peut rien refuser à ses beaux yeux, Kenji reste.
Les méchants débarquent, ils s'enfuient tous les trois en emportant le petit-frère, péripéties, action, Warner qui retrouve Juliette, Adam qui se fait torturer, Juliette qui tire sur Warner qui est pourtant hyper content de la retrouver et de pouvoir la toucher (et on sent vraiment qu'il est sincère ce pauvre gars), Juliette qui sauve Adam (y a même pas un soldat qui le surveille ? WTF), Kenji qui les emmène dans une planque secrète et rencontre avec Castle et le Point Oméga. Fin du premier tome.
Je vous cache pas que je suis mitigée. Il y a de bonnes idées mais aussi des points obscurs. On n'apprend rien sur la vie extérieure, à quoi ressemble le quotidien d'un citoyen lambda. On a quelques indices avec le frère d'Adam mais c'est tout. C'est dommage pour une dystopie je trouve. Et je suis pas fan de la tournure "super-héros" que prend l'histoire quand on se retrouve au Point Oméga. Évidemment, j'aurais parié que Juliette n'était pas la seule à avoir un don mais ça me semble un poil pas crédible d'en avoir pu regrouper autant dans un seul endroit. L'écriture est sympa et originale, c'est la première fois que je vois des mots barrés dans un roman. Niveau personnages, même si on les découvre tous peu à peu et plus certains que d'autres, on peut deviner certains trucs. On devine qu'Adam ne sert que de premier amour à Juliette. On devine que celle-ci va se révéler hyper badass et va tuer des méchants à un moment donné. On devine que Warner est le bad boy à l'enfance traumatisante qui cache ses blessures sous un masque. On devine que Kenji est juste le super ami fidèle qui a plein d'humour et d'énergie à revendre mais qui va être un vrai leader pour nos personnages principaux. le reste des persos...J'ai pas trop d'avis dessus. le petit frère va rester bien sagement caché, les jumelles guérisseuses sont fades et ne servent qu'à être les amies présentes lors de l'affrontement, Winston le blasé est un peu cliché mais on l'aime bien quand même et idem pour Brendan. Castle...je suis assez mitigée. J'ai l'impression qu'il va péter les plombs à un moment donné. Pour l'instant, c'est le leader des gentils mais j'ai l'impression qu'il est plus ambitieux que ce que les gens veulent croire/voir.
