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Critique de MassLunar
L'Ange aux ailes de lumière est la quatrième adaptation BD de l'oeuvre d'une certaine dame de la S.F française, Julia Verlanger .
Les Humanoïdes associés lui rendent donc hommage une nouvelle fois en s'appropriant l'un de ses romans issus de l'univers des Planètes Orphelines.
Depuis son exode de la Terre, l'humanité s'est éparpillée sur différentes planètes colonisées. Les siècles ont passé et les divers peuples humains vivant aux quatre coins de la galaxie ont depuis longtemps perdu leur origines. Certains peuples sont même devenus primitifs.
La Confrérie de l'Etoile, une puissante organisation hautement évoluée d'un point de vue technologique, a justement pour mission de renouer contact avec ces humanités perdues, peut-être dans l'optique d'une importante fédération...
L'univers de Verlanger a donc été adapté en quatre volumes chez les Humanoïdes associés . Un choix au fond judicieux car la science-fiction est le genre majeur de leur production éditorial. Mais la qualité n'est pas toujours au rendez-vous chez nos chers Humanos et, avec ce titre-ci, c'est malheureusement le cas. L'Ange aux ailes de lumières se casse la figure.
La principale raison est due au chara-design vraiment pataud. Des expressions peu convaincantes sur des visages bouffis assortis avec des caractères passifs... nous suivons cette aventure spatiale en mauvaise compagnie. Les couleurs, plutôt fades dans l'ensemble, n'arrangent rien et n'apportent aucune véritable fraîcheur à ce space opera qui manque singulièrement de style dans son dessin. Un conseil, ne vous fiez pas à la couverture malheureusement trompeuse. C'est dommage, car, au détour d'une planche, on peut être surpris par l'irruption monstrueuse d'une créature titanesque accordant enfin un peu de souffle graphique à ce volume. le rythme y est grâce notamment à un découpage aéré avec des cases amples et importantes. Les auteurs privilégient énormément de plans horizontaux, peut-être même un peu trop, ce qui offre une mise en valeur de l'action un peu grossière mais au minimum efficace.
Que dire aussi du décor ? Bon, tout n'est pas mauvais, dans l'ensemble, les auteurs parviennent à donner un semblant d'atmosphère dans des environnements vides mais significatifs : des incrustations d'univers froid et étoilés pour l'espace , une atmosphère graphique mordorée pour la planète "primitive", la froideur lisse des vaisseaux ... Les environnements sont là mais ils sont aussi dénués de vie et d'attractivité...
Ce premier volume de L'Ange aux ailes de lumières me donne l'impression d'avoir digéré une grosse pâte sucrée tout juste comestible mais ô combien lourde et peu appétissante.
Heureusement sur cette bd bouffie vient se greffer un zeste de l'intrigue léguée par Julia Verlanger avec ce qu'il faut de suspense et de mystère pour nous garder attentif jusqu'à la fin de ce premier volet mais pas forcément jusqu'au tome 2...
En somme, L'Ange aux Ailes de Lumière est un titre de SF assez raté selon moi, la faute à un dessin pas vraiment convaincant, voire désagréable, un style grossier qui cherche à privilégier davantage l'action à la réflexion. C'est une bd de science-fiction pataude qui vient sans doute alourdir inutilement l'oeuvre originale de Julia Verlanger tout en préservant à minima un peu de curiosité quand à son intrigue.
Les Humanoïdes associés lui rendent donc hommage une nouvelle fois en s'appropriant l'un de ses romans issus de l'univers des Planètes Orphelines.
Depuis son exode de la Terre, l'humanité s'est éparpillée sur différentes planètes colonisées. Les siècles ont passé et les divers peuples humains vivant aux quatre coins de la galaxie ont depuis longtemps perdu leur origines. Certains peuples sont même devenus primitifs.
La Confrérie de l'Etoile, une puissante organisation hautement évoluée d'un point de vue technologique, a justement pour mission de renouer contact avec ces humanités perdues, peut-être dans l'optique d'une importante fédération...
L'univers de Verlanger a donc été adapté en quatre volumes chez les Humanoïdes associés . Un choix au fond judicieux car la science-fiction est le genre majeur de leur production éditorial. Mais la qualité n'est pas toujours au rendez-vous chez nos chers Humanos et, avec ce titre-ci, c'est malheureusement le cas. L'Ange aux ailes de lumières se casse la figure.
La principale raison est due au chara-design vraiment pataud. Des expressions peu convaincantes sur des visages bouffis assortis avec des caractères passifs... nous suivons cette aventure spatiale en mauvaise compagnie. Les couleurs, plutôt fades dans l'ensemble, n'arrangent rien et n'apportent aucune véritable fraîcheur à ce space opera qui manque singulièrement de style dans son dessin. Un conseil, ne vous fiez pas à la couverture malheureusement trompeuse. C'est dommage, car, au détour d'une planche, on peut être surpris par l'irruption monstrueuse d'une créature titanesque accordant enfin un peu de souffle graphique à ce volume. le rythme y est grâce notamment à un découpage aéré avec des cases amples et importantes. Les auteurs privilégient énormément de plans horizontaux, peut-être même un peu trop, ce qui offre une mise en valeur de l'action un peu grossière mais au minimum efficace.
Que dire aussi du décor ? Bon, tout n'est pas mauvais, dans l'ensemble, les auteurs parviennent à donner un semblant d'atmosphère dans des environnements vides mais significatifs : des incrustations d'univers froid et étoilés pour l'espace , une atmosphère graphique mordorée pour la planète "primitive", la froideur lisse des vaisseaux ... Les environnements sont là mais ils sont aussi dénués de vie et d'attractivité...
Ce premier volume de L'Ange aux ailes de lumières me donne l'impression d'avoir digéré une grosse pâte sucrée tout juste comestible mais ô combien lourde et peu appétissante.
Heureusement sur cette bd bouffie vient se greffer un zeste de l'intrigue léguée par Julia Verlanger avec ce qu'il faut de suspense et de mystère pour nous garder attentif jusqu'à la fin de ce premier volet mais pas forcément jusqu'au tome 2...
En somme, L'Ange aux Ailes de Lumière est un titre de SF assez raté selon moi, la faute à un dessin pas vraiment convaincant, voire désagréable, un style grossier qui cherche à privilégier davantage l'action à la réflexion. C'est une bd de science-fiction pataude qui vient sans doute alourdir inutilement l'oeuvre originale de Julia Verlanger tout en préservant à minima un peu de curiosité quand à son intrigue.
