Pour la rentrée littéraire de septembre prochain, un roman qui reprend la fuite d'Adolph Eichmann en Argentine. L'auteur le dit mieux que moi : l'Allemagne a élevé les nazis, l'Argentine les a nourri. Jusqu'au bout "l'Architecte" de la mort n'aura qu'une ligne de conduite : il obéissait aux ordres, sans réfléchir, comme un bon soldat en temps de guerre ! L'obéissance excuse-t-elle tout ? Cette lecture prenante est aussi terrible : les réflexions qui lui sont attribuées sont d'une grande froideur, impitoyables, même après toutes ces années. Et la postface vient refermer ce livre avec panache.
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