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Critique de keria31
Un témoignage fort sur l'inceste et le non-dit !
Tony Maguire a vécu l'une des pires épreuves pour un enfant, si ce n'est la pire. Un père incestueux qui va poursuivre ses viols pendant plus de 7 ans, une mère qui a reçu de sa fille un aveu mais qui refuse d'écouter et de réagir, un environnement social qui la délaisse ou la rejette...Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas été aidée. Et quand enfin elle ose parler à une tierce personne qui va porter plainte pour elle, quand enfin un juge condamne son père, son répit sera de courte durée (2 ans seulement de prison). Mais pour connaître ce qui va se passer à la fin de la détention de son père, il faut lire la suite.
Indéniablement, l'histoire personnelle est forte, voire excessive sur le rejet ou les mauvais traitements que les enfants peuvent subir (pas aussi cruelle quand même que celle de Lydia Guardo). Par contre, si j'ai de la compassion pour la petite fille qu'elle a été, je ne comprends pas ses rapports avec sa mère, étant adulte : trop d'indulgence à mon goût... Enfin, j'ajouterais qu'il manque, à mes yeux, des considérations plus générales sur l'inceste (par exemple : nombre de victimes à son époque, nombre de plaintes déposées... Trop difficile dans les années 50 au siècle dernier pour avoir ce type d'enquête.
Tony Maguire a vécu l'une des pires épreuves pour un enfant, si ce n'est la pire. Un père incestueux qui va poursuivre ses viols pendant plus de 7 ans, une mère qui a reçu de sa fille un aveu mais qui refuse d'écouter et de réagir, un environnement social qui la délaisse ou la rejette...Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas été aidée. Et quand enfin elle ose parler à une tierce personne qui va porter plainte pour elle, quand enfin un juge condamne son père, son répit sera de courte durée (2 ans seulement de prison). Mais pour connaître ce qui va se passer à la fin de la détention de son père, il faut lire la suite.
Indéniablement, l'histoire personnelle est forte, voire excessive sur le rejet ou les mauvais traitements que les enfants peuvent subir (pas aussi cruelle quand même que celle de Lydia Guardo). Par contre, si j'ai de la compassion pour la petite fille qu'elle a été, je ne comprends pas ses rapports avec sa mère, étant adulte : trop d'indulgence à mon goût... Enfin, j'ajouterais qu'il manque, à mes yeux, des considérations plus générales sur l'inceste (par exemple : nombre de victimes à son époque, nombre de plaintes déposées... Trop difficile dans les années 50 au siècle dernier pour avoir ce type d'enquête.
