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Critique de bilodoh


Un roman des années 70, d'une autrice qui a redonné la fierté de leur langue aux Acadiens, comme Michel Tremblay avait fait pour les Québécois en osant mettre en scène le langage de la rue.

C'est une histoire qui présente« ces conteux, radoteux, discoureux, défricheteux-de-parenté… » qui mélangent le conte et la réalité.

C'est aussi un roman qui met en valeur des femmes fortes, des femmes libres qui habitent un lieu dit « les Cordes-de-bois » :
- la Piroune des années 1920, la première à raccourcir ses robes et à se faire couper les cheveux
- la tante Patience qui envoie des lettres humoristiques et des caricatures et des bandes dessinées.
- la Bessoune, fille de la Piroune, qui tient tête aussi bien au curé qu'au propriétaire de l'entreprise locale. Elle affronte même «Ma-Tante-la-Veuve », le pilier de la rigidité morale du coin.

Les mots que l'autrice met dans la bouche de ses personnages sonnent parfois bizarrement, on ne comprend pas tout de suite, mais les paragraphes suivants clarifient les expressions particulières sans qu'on ait besoin d'un lexique.

Une belle lecture, avec le charme de l'ailleurs et de l'autrefois, avec le petit goût des embruns salés des côtes acadiennes.
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