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Critique de Bonheur_Lecture


Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et la maison d'édition Flammarion pour ce livre que j'ai reçu lors de la dernière Masse Critique. C'est toujours un plaisir, une nouvelle découverte, un livre sur lequel je ne me serais peut-être pas retournée plus que ça en allant dans ma librairie.

424 pas, c'est avant tout une surprise ! Eh oui, je m'attendais plus ou moins à un récit, mais je n'étais pas sûre à 100%.
Finalement, il s'agit bien de cela, mais le style d'écriture est tout nouveau pour moi. C'est une forme particulière, mais originale et claire. En effet, ce livre se compose de 424 notes. Elles peuvent contenir du texte, des photos de famille ou encore de l'art.

Passons à l'histoire… Dans ce récit poignant de Diogo Mainardi, nous retrouvons l'amour d'un père pour son fils, Tito, né en l'an 2000 en Italie. Nous découvrons dès la première note que Tito est « malade ». Il a une Infirmité Motrice Cérébrale que je nommerais plus simplement « IMC » tout au long de cette critique, et pour cause, sans vouloir raconter ma vie, je me le permets sans une once de culpabilité parce que j'en suis atteinte aussi.
Donc ici, il nous raconte sa petite vie avec sa petite famille qui se compose dans un premier temps d'Anna, sa femme et de Tito. Puis, pour l'agrandir viendra au monde Nico, dont Tito deviendra très proche.

Au début du livre, j'ai vraiment eu du mal. Je ne suis pas du tout habituée à lire sous cette forme-là, puis, il faut dire que l'architecture italienne est très présente, tout au long du livre, mais au fond, tout prend son sens. Diogo Mainardi ne peut s'empêcher de mettre sur le même front l'IMC de Tito en rapport avec La Scuola Grande di San Marco, ce qui au fond est tout à fait légitime vu que l'IMC de Tito est la cause d'une erreur médicale, ce que je connais bien aussi.
Une fois le contexte posé, on découvre la vie de cette famille, plus ou moins ordinaire, vous dirais-je, parce qu'à mes yeux, la différence de Tito est une force pour lui mais aussi pour toute sa famille.

A aucun moment pendant cette lecture j'ai senti de la colère, du désespoir ou de la pitié, non. Et je peux vous dire que c'est très beau mais surtout très fort. Pour Tito, la vie est un réel défi et Diogo Mainardi nous le fait partager, parce qu'au fond, c'est leur combat à eux, parce qu'ensemble on est plus fort. Et le titre, 424 pas n'est pas anodin. C'est le nombre de pas que Tito a réussi, sans tomber.

Je me suis beaucoup attachée à cette famille, à ce père qui témoigne, qui nous montre qu'avec de la volonté, on peut arriver à faire énormément de chose. Ne jamais se plaindre et toujours avancer sont les maitres mots de cette famille…
Je me suis énormément attachée à Tito aussi, puis le fait de pouvoir avoir quelques photos dans le livre a, en quelque sorte, pu me rapprocher de lui. J'ai vu que j'avais pas mal de points en commun avec Tito, cela m'a ramené en arrière, mais m'a fait du bien. Parce que je sais qu'en continuant comme le fait cette famille, ils arriveront à ce qu'il désire…

Bref, cette lecture a été une très belle découverte pour moi, vraiment. Puis malgré tout ça, c'est un très beau message d'amour et d'espoir d'un papa pour son fils, avec une IMC peut-être, mais plein d'envie et de vie…

Obrigado Diogo Mainardi !
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