Qu'ils étaient beaux les rêves de ces gamins soviétiques, innocents leur jeux et fières leurs certitudes... Avec son amertume et sa lucidité légendaire,
Makine peint ici de nouveau les désillusions de citoyens nés ans la Grande Idée, biberonnés à ses mensonges et tombés dans l'envers du décor, violent et glauque. du rouge flamboyant, l'étendard porté par le jeune narrateur vire au rouge sang, puis au gris.
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