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Citations sur Un si joli mariage (11)

Les bons livres sont comme certains êtres précieux que nous croisons, pensait-elle. En les retrouvant, même des années après, ils nous offrent un visage différent. Et ceux qui nous déçoivent ne méritent pas notre intérêt. Voilà ce que nous apprennent la littérature et la vie.
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Les bons livres sont comme certains êtres précieux que nous croisons, pensait-elle. En les retrouvant, même des années après, ils nous offrent un visage différent. Et ceux qui nous déçoivent ne méritent pas notre intérêt. Voilà ce que nous apprennent la littérature et la vie.
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La vie étant un tribunal permanent, tous nos actes, nos pensées, nos aveux sont passés à la moulinette. On y décèle des failles sans fond. Et celles-ci tôt ou tard se retournent contre nous. Notre faiblesse dans l'existence est de n'être pas un robot programmé à un usage et à nul autre.
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La priorité, c’était la tranquillité d’esprit, la solitude armée. Et porte fermée, dans la remise, on n’entendait guère les conversations du dehors, les criailleries d’Alberte, les sifflets stridents de la meuleuse, les pétarades des moteurs thermiques.
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. Il préférait sa haine qui lui tenait au corps, son mépris pour tout ce qui représentait à ses yeux le monde inférieur : les cadres, les ouvriers, les employés… Il se disait : Je ne leur dois rien et je n’attends rien en retour. Sans moi, certains d’entre eux ne pourraient pas subvenir à leurs besoins. Peut-être était-ce une bonté de trop que de leur mesurer des gratifications de fin d’année ou de leur accorder des cadeaux minables. Mais la tranquillité sociale était à ce prix, quelques mensonges distillés à l’envi, et des mots rassurants pour donner le change.
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« Le pouvoir, disait-il, c’est le droit d’appliquer selon son bon vouloir l’injuste sentence des sentiments. » Parfois, il s’interrogeait sur les raisons qui motivaient ce complexe. Les souffrances qu’il provoquait autour de lui paraissaient le ravir, lui qui voyait en elles le style du vrai manager, tout en se jurant néanmoins de s’améliorer et de devenir juste et bon.
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Il avait la passion des injustices, de toutes celles que son action quotidienne générait autour de lui. Dans l’entreprise, il prenait plaisir à accorder des avantages à quelques collaborateurs qui ne les méritaient pas. Ainsi désespérait-il les belles ambitions de quelques autres. Mais elle était plus forte que lui, sa volonté de briser les esprits libres.
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Faudrait que tu prennes le temps d’écouter les gens, quelquefois, plutôt que de te comporter comme un Dufournelle. Tu méprises le monde. Ta réussite te sert de paravent. Et tu ne rends pas les gens heureux autour de toi.
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La peau sèche, c’était son enfer personnel. Elle avait acquis la certitude en lisant les articles des magazines de mode que la peau sèche est un signe précurseur du vieillissement. La beauté fiche le camp, sans qu’on y prenne garde. Et un jour les hommes ne vous regardent plus dans la rue, ne vous tiennent pas la porte à l’entrée des magasins, et ainsi de suite, parmi tant d’autres désagréments qui pourrissent l’image de soi.
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Il l’avait épousée pour sa jeunesse et sa beauté, et rien d’autre. Il s’était dit en lui offrant le mariage qu’elle lui serait un faire-valoir dans les réceptions. Une belle et somptueuse créature digne de sa position dans la bourgeoisie périgourdine. Et de fait, il s’était empressé de lui faire un enfant, Mariza, avant de la tenir à distance. Trop éthérée à ses yeux. Et au fil des années, elle s’était révélée être plus un handicap qu’une perle rare. Car M. Dufournelle père était de cette génération où l’image qu’on offre à la société est plus précieuse pour le bien des affaires que toute autre considération, tels les plaisirs du sexe et ses frivolités.
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