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Critique de Kittiwake


« La mémoire ne peut remonter qu'au temps où le langage a été acquis. Avant, c'était impossible. Sans mot, nul souvenir. Pourtant, je me rappelle au-delà de ma naissance. Une sensation, une certitude prénatale : mais parents ne m'aimaient pas. »

C'est ainsi qu'Adrian von Gott débute l'histoire de sa vie, dans la Venise de la fin du 18è siècle. Une vie d'errance à travers l'Europe et à travers …les siècles. Car en vertu d'un phénomène génétique inattendu, Adrian a le pouvoir de jouir d'une vie éternelle pourvue qu'il réussisse à subvenir à ses besoins énergétiques particuliers, dont la source se trouve aux lèvres de ses partenaires. S'il ne les vide pas de son sang comme un vulgaire Nosferatu, il les laisse privé cependant d'une partie de leur âme.


Qualifier de récit vampirique ce roman serait risquer de le priver d'un lectorat peu attiré par les récits sanguinolents. Et ce serait dommage, compte tenu de la qualité de l'écriture.
D'autant que l'accent n'est pas mis sur l'hémoglobine et les viscères exposés, en dehors de quelques rares scènes où on peut invoquer la légitime défense !

C'est un récit romantique, centré autour de ce personnage en quête éternelle d'amour, déchiré entre l'assouvissement de ses désirs et le remords de ce qu'il provoque.

Le récit est très visuel et on imagine sans peine une adaptation sur grand écran.

Merci à Netgalley et aux éditions Grasset
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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