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Critique de saphoo
Il est difficile de définir ce livre tant il est hors norme de par le style, l'histoire, ce personnage "le garçon".
D'emblée j'ai adoré l'écriture de Marcus Malte que j'avais côtoyé auparavant dans un livre complètement différent mais qui ne m'avait pas laissé indifférente et j'avais déjà noté son côté original d'amener l'histoire sur un plateau d'argent. C'était une petite mise en bouche, ici, c'est un festin sans nom, non pas par l'abondance mais par la finesse, la qualité, et l'originalité.
Nous cheminons avec le garçon toute une époque allant de 1908 à 1938, vivant des "aventures humaines" hors pair. le garçon est un comme un enfant brut qu'il faut façonner. Il n'a pas acquis la parole, mais il sait écouter. Il s'adapte à la vie qui s'offre sous ses pas. Au fil de ses pérégrinations, il rencontre des gens tantôt lui tendant la main tantôt le chassant. Nous vivons de belles histoires, notamment avec le géant et son hongre, et puis il y a Emma.
Comment définir cet amour absolu de deux êtres fusionnels. C'est pur et fort, rien n'arrête un tel sentiment d'adoration, même pas la guerre, cette grande guerre de l'absurde, meurtrière, dévastatrice. le garçon, y rencontre, au coeur de ce chaos, le caporal qui le prend plus ou moins sous son aile qui se fera lecteur. Puis la guerre s'achève, la vie reprend difficilement, le garçon, poursuit son bonhomme de chemin, qui le mènera de l'autre côté de l'océan.
Toujours, il restera humble, simple, recevant la vie comme elle vient sans chercher à fuir ce qu'on lui fait subir.
Une fresque humaine avec ses auréoles mais aussi ses déboires, sous une plume magistrale, on ne peut rester indifférent à ce récit, à ce style, et cette construction.
Un roman inclassable si ce n'est dans le rayon : admirable, à mettre entre les mains de toute urgence à tous ceux qui aiment les livres atypiques,qui savourent les mots autant que les belles histoires.
Je termine l'année livresque par un chef d'oeuvre et je remercie Marcus Malte de m'avoir offert ce merveilleux trésor pour cette fin d'année 2016 qui fut pourtant riche de découvertes, de belles lectures, mais le garçon achève sans contexte, ces douze mois en apothéose.
Je recommande vivement ce roman, mais :
- Attention, je le déconseille à ceux qui aiment bien les romans classiques, basiques, sans style, sans poésie, sans humanité, sans réflexions, sans sentiments, sans souffle de l'éternité, car ce livre n'est pas fait pour vous.
D'emblée j'ai adoré l'écriture de Marcus Malte que j'avais côtoyé auparavant dans un livre complètement différent mais qui ne m'avait pas laissé indifférente et j'avais déjà noté son côté original d'amener l'histoire sur un plateau d'argent. C'était une petite mise en bouche, ici, c'est un festin sans nom, non pas par l'abondance mais par la finesse, la qualité, et l'originalité.
Nous cheminons avec le garçon toute une époque allant de 1908 à 1938, vivant des "aventures humaines" hors pair. le garçon est un comme un enfant brut qu'il faut façonner. Il n'a pas acquis la parole, mais il sait écouter. Il s'adapte à la vie qui s'offre sous ses pas. Au fil de ses pérégrinations, il rencontre des gens tantôt lui tendant la main tantôt le chassant. Nous vivons de belles histoires, notamment avec le géant et son hongre, et puis il y a Emma.
Comment définir cet amour absolu de deux êtres fusionnels. C'est pur et fort, rien n'arrête un tel sentiment d'adoration, même pas la guerre, cette grande guerre de l'absurde, meurtrière, dévastatrice. le garçon, y rencontre, au coeur de ce chaos, le caporal qui le prend plus ou moins sous son aile qui se fera lecteur. Puis la guerre s'achève, la vie reprend difficilement, le garçon, poursuit son bonhomme de chemin, qui le mènera de l'autre côté de l'océan.
Toujours, il restera humble, simple, recevant la vie comme elle vient sans chercher à fuir ce qu'on lui fait subir.
Une fresque humaine avec ses auréoles mais aussi ses déboires, sous une plume magistrale, on ne peut rester indifférent à ce récit, à ce style, et cette construction.
Un roman inclassable si ce n'est dans le rayon : admirable, à mettre entre les mains de toute urgence à tous ceux qui aiment les livres atypiques,qui savourent les mots autant que les belles histoires.
Je termine l'année livresque par un chef d'oeuvre et je remercie Marcus Malte de m'avoir offert ce merveilleux trésor pour cette fin d'année 2016 qui fut pourtant riche de découvertes, de belles lectures, mais le garçon achève sans contexte, ces douze mois en apothéose.
Je recommande vivement ce roman, mais :
- Attention, je le déconseille à ceux qui aiment bien les romans classiques, basiques, sans style, sans poésie, sans humanité, sans réflexions, sans sentiments, sans souffle de l'éternité, car ce livre n'est pas fait pour vous.
