AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de rhododactuloseos


La perte, le manque, l'absence, la solitude sont ici douloureusement incarnés. le corps est souffrant, morcelé : yeux, main, ventre, dos, peau… Et surtout la gorge, les lèvres qui voudraient crier, boire, respirer. le poète retient son souffle, boit la tasse. Il voudrait avaler la chambre, la mer mais s'y noie, s'y asphyxie.

C'est beau comme l'espace s'ouvre petit à petit : de la chambre à la mer et de la mer au monde, toutes fenêtres enfin ouvertes, toutes lumières rallumées, toutes couleurs retrouvées. C'est beau comme le corps se rassemble, réapprend amoureusement à vivre après que l'amour justement semble avoir échoué.

Avec ce recueil, on éprouve la joie simple d'avoir un corps, de l'aimer et l'habiter. le texte aussi a ses trous, ses blancs. Il s'agit d'habiter la page, de faire de tous ces vides des espaces pour respirer. Une invitation à inspirer, expirer, doucement, amplement.
Commenter  J’apprécie          20







{* *}