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Critique de secondo


Un grand merci à MASSE CRITIQUE et aux Editions du Long Bec pour cet ouvrage : Ce Boxeador nous envoie un Jab direct sur la pommette, on se retrouve dans les cordes et on jette l'éponge de l'à priori négatif sur la boxe !

POUR KI : Aficionado de la boxe, mais pas que. Toi qui n'y connais rien et même si tu es allergique à ce monde là, crois moi tu seras ravi de connaître "The Jab, The Cross and The Position" dans les gants de 2 boxeurs divergents

POUR KOI : Pour l'esthétisme percutant de la BD en rouge/noir/blanc et pour le format mi-album/mi-ring, d'un côté du livre HECTOR beau gosse bourgeois, et de l'autre côté RAFA, ex taulard fauché.

POUR KAN : Chez soi exclusivement pour ne pas abîmer l'objet cra l'ultra sophistication de la BD mérite toutes les attentions.

C'est l'histoire d'un combat entre deux boxeurs radicalement opposés mais qui se rejoignent sur un point : l'image du père et son rôle bénéfique ou destructeur.
C'est l'histoire de celui qui affronte sa peur et toutes ses autres peurs pour monter sur le ring et en prendre (ou pas) plein la gueule.
C'est aussi une histoire sur la masculinité, sur ce qui fait l'homme bien loin des poncifs sur la virilité.

Que le match commence :
D'un côté, le jeune et stylé Hector, avec une coiffure improbable, sous influence d'un père trop puissant, qui doit se faire cogner pour arriver à se comprendre et de l'autre, the Warmachine, le baraqué Rafa à la vie dissolue qui cherche sa propre limite dans les coups.
Et tout autour le monde de la boxe, avec des entraîneurs bien abîmés, des personnages secondaires, Yassif, Béa, Vicky, tout en nuances et en révélation et de l'argent et des intérêts bien éloignés du sport qu'est la boxe.

Grace à un dessin un peu vintage, un peu realiste, on entend clairement crier les spectateurs avides dans les gradins, on entend les coups qui claquent, sans résonnance, qui déchirent les arcades sourcillières et font jaillir le sang, bien rouge sur les visages déformés des boxeurs.

Enfin pour comprendre le titre, il faut connaître l'histoire de RAFA. Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de le découvrir par soi même.
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