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EAN : 9791092499711
208 pages
Editions du Long Bec (02/05/2018)
4.71/5   14 notes
Résumé :
Deux boxeurs que tout oppose vont s'affronter dans un combat qui changera leurs vies pour toujours. Dans un coin du ring, Rafa, originaire des bas quartiers et amateur de plaisirs nocturnes. Dans l'autre coin, Hector, un jeune homme venant d'un milieu social aisé, mais en conflit permanent avec son père.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Club N°29 : BD sélectionnée ❤️
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Très belle découverte hier soir d'une BD au format original, El Boxeador.

Deux scénaristes et dessinateurs, une BD au format paysage en bichromie coupée en deux, qui peut donc se lire de la couverture ou de la 4eme de couverture et qui se retrouve au centre, pour ce dénouement de deux destins de boxeurs.

Manolo Carot s'occupe de Hector alors que Ruben del Rincon s'occupe de Rafa, deux boxeurs aux destins de vie différents qui convergent néanmoins vers un ring.

C'est très original dans le format, très beau visuellement particulièrement la section de Carot, et très dynamique.

Beaucoup aimé.

Ça n'est pas nouveau puisque c'est sortie en 2018, mais si vous êtes en manque d'idée et que vous apercevez ça, c'est clairement un des coups de coeur en retard de cette année pour moi.

Très bel ouvrage paru aux Éditions du Long Bec.

Greg
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Magnifique roman graphique, El Boxeador est proposé par les Editions du Long Bec dans un format à l'italienne et dans un maquettage hallucinant de beauté.
L'album compte 206 pages graphiques qui racontent deux histoires.
Rafa le fils d'un toréador est boxeur. Son surnom War Machine. Son défaut, il n'écoute pas son coach l'ancien champion et ami de son père, Laurent Law Duvall : « C'est une question de discipline. Tu ne pourras t'entraîner correctement que si tu gères bien ton temps. » « Alors bordel, n'y vas pas tête baissée et utilise ton jeu de jambes. »
Hélas, Rafa n'écoute pas. Il n'a peur de rien.
Hector, lui, « C'est pas un collègue…c'est un bourge qui n'est pas à sa place dans notre club… ». Jugement péremptoire de Yassif qui entraîne Hector, un fils des beaux quartiers que les circonstances ont amenées aux portes du Delorean Boxing Club.
Deux histoires pour un album qui se lit à l'endroit et à l'envers : Côté pile. 103 pages pour Rafa. On retourne l'album et côté face 103 pages pour Hector. La planche du milieu, une double page, illustre la rencontre Rafa Hector. Ça saigne !
Les planches, comme les combats, sont éclatées par un trait lourd, qui manie habilement le rouge et le noir, et donc aussi le blanc par défaut, utilisant la soufflette pour asperger de rouge en le débordant, un cadre au travers duquel passe la trajectoire d'un poing vengeur.
Dans cette histoire il est question d'ascenseur social, de lutte des classes, de dealers cherchant à s'en sortir, de femmes faciles et fatales, de drames familiaux, de pères tyranniques, de mères exploitées, d'honneur perdu, de trahison et d'abandon.
Histoires parallèles de deux enfants qui ont vécu à l'ombre de pères auréolés de gloire qui n'ont vu dans leurs fils qu'un moyen de poursuivre leurs rêves de gloire.
Un beau cadeau des éditions le Long Bec et de Babelio suite à la dernière masse critique.
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Un grand merci à MASSE CRITIQUE et aux Editions du Long Bec pour cet ouvrage : Ce Boxeador nous envoie un Jab direct sur la pommette, on se retrouve dans les cordes et on jette l'éponge de l'à priori négatif sur la boxe !

POUR KI : Aficionado de la boxe, mais pas que. Toi qui n'y connais rien et même si tu es allergique à ce monde là, crois moi tu seras ravi de connaître "The Jab, The Cross and The Position" dans les gants de 2 boxeurs divergents

POUR KOI : Pour l'esthétisme percutant de la BD en rouge/noir/blanc et pour le format mi-album/mi-ring, d'un côté du livre HECTOR beau gosse bourgeois, et de l'autre côté RAFA, ex taulard fauché.

POUR KAN : Chez soi exclusivement pour ne pas abîmer l'objet cra l'ultra sophistication de la BD mérite toutes les attentions.

C'est l'histoire d'un combat entre deux boxeurs radicalement opposés mais qui se rejoignent sur un point : l'image du père et son rôle bénéfique ou destructeur.
C'est l'histoire de celui qui affronte sa peur et toutes ses autres peurs pour monter sur le ring et en prendre (ou pas) plein la gueule.
C'est aussi une histoire sur la masculinité, sur ce qui fait l'homme bien loin des poncifs sur la virilité.

Que le match commence :
D'un côté, le jeune et stylé Hector, avec une coiffure improbable, sous influence d'un père trop puissant, qui doit se faire cogner pour arriver à se comprendre et de l'autre, the Warmachine, le baraqué Rafa à la vie dissolue qui cherche sa propre limite dans les coups.
Et tout autour le monde de la boxe, avec des entraîneurs bien abîmés, des personnages secondaires, Yassif, Béa, Vicky, tout en nuances et en révélation et de l'argent et des intérêts bien éloignés du sport qu'est la boxe.

Grace à un dessin un peu vintage, un peu realiste, on entend clairement crier les spectateurs avides dans les gradins, on entend les coups qui claquent, sans résonnance, qui déchirent les arcades sourcillières et font jaillir le sang, bien rouge sur les visages déformés des boxeurs.

Enfin pour comprendre le titre, il faut connaître l'histoire de RAFA. Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de le découvrir par soi même.
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La vie est un combat, accepte-le
Rafa, le taureau espagnol, the warmachine, gros bourrin originaire des bas quartiers contre Hector, le Dieu grec, l'esthète du ring, issu d'un milieu bourgeois. Ces deux boxeurs s'affrontent dans un combat mémorable.
Chacun des auteurs a dessiné la moitié de ce roman graphique ultra puissant.
Face --> Ruben del Rincon se charge de Rafa.
Pile --> Manolo Carot dessine la vie d'Hector.

Leurs luttes personnelles se rejoignent au centre du livre pour le combat final.
Le Rouge et le noir éclatent à chaque page. Cette bd c'est un uppercut de beauté.
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La boxe a inspiré beaucoup d'écrivains, de réalisateurs de films ou d'auteurs de BD. Pourtant il est difficile d'en capter l'essence, le mouvement ou l'esprit. Cette BD réussit parfaitement tout cela avec une beauté inégalée ! le format à l'italienne et la double entrée recto/verso, une partie pour chaque combattant, se prête parfaitement à un combat de boxe. le graphisme épuré noir/blanc/rouge est magnifique ! La double histoire permet de développer la vie de chacun des combattants et de saisir les enjeux très différents pour l'un et l'autre. Cela donne au combat une intensité et une émotion qui ne pourraient pas apparaître autrement. Selon moi, c'est l'un des tous meilleurs livres jamais fait sur la boxe !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Bon retour dans mon humble demeure, mon gars ! Mais ne te fais pas d'illusion. Va falloir gagner du pognon fissa, parce que sinon, tu ne feras pas de vieux os ici. Ha ! Ha !
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Il faut savoir raccrocher au bon moment...
Décider de s'adapter, d'évoluer : c'est à ça que la peur doit servir.
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...un homme qui ne craint rien n'a aucune chance d'anticiper les conséquences de ses actes.
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Je mange dans un restaurant où j'aide à remplir les frigos...Alors est-ce que je suis capable de suivre vos entraînements la nuit ?
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Vidéo de  Man
Dans le 155e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Ne lâche pas ma main, roman de Michel Bussi qu'il adapte au scénario avec Fred Duval et Didier Cassegrain au dessin et qui est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Carole, ce que nous laissons derrière nous que l'on doit à Clément C. Fabre et édité chez Dargaud - La sortie de l'album Une révolution nommée Raspoutine que l'on doit à Hernán Migoya pour le scénario, Manolo Carot pour le dessin et c'est édité chez Glénat - La sortie de l'album De l'amour et du hasard que l'on doit à Manu Boisteau et aux éditions Casterman - La sortie de l'album Himawari house que l'on doit à Harmony Becker et aux éditions Rue de Sèvres - La sortie du cinquième tome de la série Les frères Rubinstein, un album intitulé Un pacte avec satan, série que l'on doit au scénario de Luc Brunschwig, au dessin conjoint d'Étienne Le Roux et Loïc Chevalier et c'est édité chez Delcourt - La réédition de l'album Les petits ruisseaux que l'on doit à Pascal Rabaté et aux éditions Futuropolis
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